Nous en avons parlé brièvement hier, et AM Valli n’y va pas par quatre chemins. En plus d’être « une nullité solennelle », Fernandez est « la négation même de la doctrine catholique », il « déteste la Curie romaine et surtout le dicastère dont il a été chargé ». Normal, pour la « plume » de Bergoglio, l’homme dont la célébrité littéraire est due à un livre sur « l’art du baiser ».

De son côté, le blogueur argentin The Wanderer, qui le suit depuis longtemps et ne le connaît que trop bien, écrit, avant de publier la liste des nombreux articles qu’il lui a consacrés:

Dès le début du pontificat de François, lorsque la pâle lumière de l’ex Père Tucho Fernandez a commencé à s’allumer, nous avons périodiquement commenté sur ce blog son profil. Mais, honnêtement, nous n’avons jamais pensé que la méchanceté de Bergoglio et sa détermination à laisser l’Église en terre brûlée iraient jusqu’à le nommer au poste occupé pendant des décennies par le cardinal Joseph Ratzinger, le cardinal Caraffa il y a cinq siècles, ou le cardinal Merry del Val il y a cent ans.

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http://caminante-wanderer.blogspot.com/2023/07/perfilando-al-nuevo-guardian-de-la.html

L’irrésistible ascension de Tucho Fernández. Le Besuqueiro

Difficile de trouver les mots pour commenter la nomination de Monseigneur Víctor Manuel Fernández comme Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi. Mais peut-être que quatre mots suffisent : le pire du pire. Ou le meilleur du meilleur, du point de vue de ceux qui veulent démanteler la doctrine et liquéfier la foi.

Proche collaborateur et ami de Bergoglio, son ghost wtriter et inspirateur, Fernández est la négation même de la doctrine catholique.

Archevêque de La Plata voulu par François à la place du conservateur Aguer et ancien recteur de l’Universidad Católica de Buenos Aires, confident de Jorge Mario Bergoglio, son théologien de confiance et l’auteur principal de ses documents majeurs, d’Evangelii gaudium à Amoris laetitia (où l’on trouve des passages entiers tirés de textes écrits par lui), Fernández, dit « Tucho », selon nos informateurs argentins, se distingue par une caractéristique : il est une nullité solennelle. Et, comme tous les nuls, il a une très haute estime de lui-même. De plus, il déteste la Curie romaine et surtout le dicastère dont il a été chargé. Ce que l’on peut également dire de Bergoglio.

Dans une interview de 2015, Fernández a déclaré que « la curie vaticane n’est pas une structure essentielle » et s’est ensuite emporté contre le cardinal Gerhard L. Müller, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, soutenant que le pape et l’Église n’ont pas besoin de « boussoles sûres » qui les empêchent de tomber dans la « pensée light« . De toute façon, a-t-il dit, « il faut savoir qu’il [Bergoglio] vise des réformes irréversibles » et « qu’il n’y a pas de retour en arrière possible ».

La Congrégation pour l’éducation catholique avait sans doute quelques raisons de rejeter la candidature de Fernández au poste de recteur de l’Universidad Católica Argentina, mais elle a ensuite obéi, en 2009, au diktat de Jorge Mario Bergoglio, alors archevêque de Buenos Aires, qui a insisté pour placer son ami Tucho à la tête de l’université.

Le livre qui a rendu célèbre le « théologien » Fernández est Sáname con tu boca. El arte de besar (1995), introduit par l’auteur de la manière suivante : « Dans ces pages, je veux résumer le sentiment populaire, ce que les gens ressentent lorsqu’ils pensent à un baiser, ce que les mortels ressentent lorsqu’ils s’embrassent. C’est pourquoi j’ai longuement parlé avec de nombreuses personnes qui ont une grande expérience en la matière, et aussi avec de nombreux jeunes qui apprennent à embrasser à leur manière… C’est ainsi que sont nées ces pages en faveur du baiser, qui, je l’espère, vous aideront à mieux embrasser, qui vous encourageront à libérer le meilleur de votre être dans un baiser… ».

Un autre livre de Fernandez est Teología espiritual encarnada, connu parce que dans une telenovela argentine intitulée Esperanza mía, un jeune prêtre et une religieuse commencent une histoire d’amour précisément après avoir lu cet ouvrage.

La lettre dans laquelle Bergoglio charge Fernández de diriger le Dicastère pour la Doctrine de la Foi contient quelques perles. Comme celle-ci : « Le Département que tu présideras, en d’autres temps en est venu à utiliser des méthodes immorales. C’étaient des temps où, au lieu de promouvoir la connaissance théologique, on persécutait les erreurs doctrinales. Ce que j’attends de vous est sans doute très différent ».

Ou encore ceci : « Sachez, en outre, que l’Église a besoin de grandir dans l’interprétation de la Parole révélée et dans la compréhension de la vérité, sans que cela implique l’imposition d’une seule manière de l’exprimer. En effet, les différentes lignes de pensée philosophique, théologique et pastorale, si elles se laissent harmoniser par l’Esprit dans le respect et l’amour, peuvent aussi faire grandir l’Église. Cette croissance harmonieuse préservera la doctrine chrétienne plus efficacement que n’importe quel mécanisme de contrôle ».

C’est bien. Église liquide. Doctrine liquide. Et qui de mieux que Tucho Fernández pour réaliser ce projet ?

Un ami argentin me dit que Tucho, le Besuqueiro (le baiseur [ndt: sans doute pas dans le sens où nous l’entendons dans le français érotisé qui a cours actuellement, mais même si c’était le cas, ce n’est pas si incongru!], comme on l’appelle là-bas), ne peut être défini comme un théologien. Il s’agit essentiellement d’un politicien qui, tout comme Bergoglio, vise à déconstruire l’Église et à démanteler la doctrine. En ce sens, comment lire son ascension ? C’est simple : « Comme un autre signe de la montée de l’Église vers le Calvaire ».

J’oubliais : El Besuqueiro sera également président de la Commission biblique pontificale et de la Commission théologique internationale.

Prosit.

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