Je n’ai pas l’habitude de faire cela (c’est plutôt le style du blogueur espagnol Specola) mais en consultant- rapidement – mes sources habituelles, je relève deux nouvelles importantes sur lesquelles je n’ai pas le temps de m’attarder pour le moment (mais nul doute qu’elles vont susciter de nombreux commentaires, évidemment j’y reviendrai), plus un bonus réservé aux « fans »!!

Les deux scoops

  1. Hénaurme: L’argentin Tucho Fernandez nommé préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi. Pour l’occasion, le pape s’est fendu d’une lettre qu’il est difficile de qualifier sans user d’un vocabulaire que ce site répugne à utiliser. Bref, ça promet!

« Le département que tu présideras, en d’autres temps en est venu à utiliser des méthodes immorales. C’étaient des temps où, au lieu de promouvoir la connaissance théologique, on persécutait les erreurs doctrinales. Ce que j’attends toi est sans aucun doute quelque chose de très différent ».


« Sache, en outre, que l’Église ‘a besoin de grandir dans l’interprétation de la Parole révélée et dans la compréhension de la vérité‘, sans que cela implique l’imposition d’une seule façon de l’exprimer. Car ‘les différentes lignes de pensée philosophique, théologique et pastorale, si elles se laissent harmoniser par l’Esprit dans le respect et l’amour, peuvent aussi faire grandir l’Église’

*

https://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2023/07/01/0487/01090.html
  • Mgr Gänswein a quitté le Vatican pour rejoindre sa nouvelle destination à Fribourg. Il était attendu aujourd’hui, mais il a décidé de faire une étape en Autriche, à Bregenz, sur les rives du Bodensee ce qui, selon Repubblica (évidemment, ça vaut ce que ça vaut, venant de cette source) constituerait « une gifle et un défi au Pape ».

La Repubblica rapporte que « le dernier camouflet de Georg Gänswein au pape François est un arrêt surprise le long du voyage forcé vers le diocèse du sud de l’Allemagne, qui est contraint d’accueillir à nouveau l’ancien secrétaire personnel de Benoît XVI ».

.

.Avant d’arriver à Fribourg, écrit la Repubblica, « Gänswein a préféré s’arrêter 190 kilomètres plus tôt, à Bregenz, la capitale autrichienne du Vorarlberg, sur le lac de Constance. C’est là, dans l’après-midi, qu’il ordonnera à la prêtrise le diacre Marton Héray, invité par la famille spirituelle « Das Werk ». L’organisation de la cérémonie, dans la paroisse du Sacré-Cœur, est assurée par le groupe conservateur catholique allemand qui a toujours été proche de Joseph Ratzinger et qui s’est publiquement opposé aux réformes et aux ouvertures de l’Église de François ».

.
Comme l’explique la Repubblica, « le choix de padre Georg de réitérer son désir d’être un point de référence pour le clergé plus traditionaliste a surpris la curie fribourgeoise elle-même : jusqu’au dernier moment prête à lui ouvrir les portes du Borromeo [l’Université de Fribourg] hier soir, certaine qu’aujourd’hui à 9 heures il se présenterait à la messe du matin dans la chapelle du collège de la Schofer Strasse ».

.

https://www.affaritaliani.it/cronache/padre-georg-ritorna-in-germania-863769.html

Et le bonus:

Le cordonnier péruvien du Borgo Pio, Antonio Arellano , qui réparait les chaussures déjà du cardinal Ratzinger, va publier l’histoire de son amitié avec Benoît XVI. Son livre autobiographique intitulé « Le cordonnier du pape » (Il calzolaio del Papa) sera présenté le 5 juillet dans une galerie situé à deux pas du Vatican.

Une opération éditoriale? Oui, sans doute. Et pourquoi pas?

Mots Clés :
Share This