Il accuse le media espagnol Vida Nueva (très lié au Pape, qui leur a accordé début août une interview « chorale » tenant plus de la réunion syndicale que de l’interview proprement dite, cf. L’interview (de trop) à Vida Nueva) de mensonges et de graves calomnies à son égard, à propos de l’annulation de sa visite programmée dans une université madrilène, et exige que le site publie un rectificatif.
Je reprends un article paru sur Info Catolicà, lui-même citant le journal allemand Die Tagespost

Pardon de me citer, mais je ne disais pas autre chose en commentant l’information le 16 octobre. Les mensonges étaient tellement grossiers et tellement misérables qu’on aurait pu les traiter par le mépris. Mais les vertueux bergogliens ont été vraiment trop loin, cette fois, et la saine réaction de Georg Gänswein leur dit (à eux et à leurs semblables) qu’on ne peut pas écrire impunément n’importe quoi.

Au fait, QUI sont réellement les soi-disant haters, dont les fact checkers autoproclamés font des gorges chaudes pour dénoncer ceux qui refusent le discours dominant ??? Là, il s’agit de haine authentique, pas besoin de l’anglais pour le dire.

DEMANDE DE RECTIFICATION

Gänswein qualifie les « informations » parues dans Vida Nueva et d’autres médias espagnols de « graves calomnies ».

/www.infocatolica.com

Le scandale de l’annulation de la conférence qu’il devait donner à Madrid dépasse les frontières. L’archevêque allemand, secrétaire de Benoît XVI, s’élève contre les calomnies et les fausses informations qui ont servi de terreau à l’interdiction de sa conférence.

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(Die Tagespost/InfoCatólica) L’impact de l’ « annulation » de la conférence du secrétaire de Benoît XVI, Mgr Gänswein, a dépassé les frontières espagnoles. Comme on pouvait s’y attendre, les médias germanophones, de Kath.net au site non officiel des évêques, Katholisch, pour ne citer que deux exemples, se sont fait l’écho de la nouvelle.

Mercredi 18 octobre, lors de la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire 2023-2024 de la Fundación Universitaria Española, on devait inaugurer l‘Aula Joseph Ratzinger. La présidente de la Fondation, Lydia Jiménez, le nonce apostolique en Espagne, Bernardito Cleopas Auza, l’archevêque émérite de Madrid, le cardinal Rouco Varela, et l’ancien secrétaire de Benoît XVI, l’archevêque Georg Gänswein, qui devait être l’orateur, devaient participer à l’événement. À la surprise générale, l’événement a été annulé le 17.

Dans les médias internationaux, les raisons sous-jacentes ont été évoquées insistant sur la curée médiatique [contre Georg Gänswein]. Le laconique « l’événement a été annulé pour des raisons d’organisation », annoncé par la la Fundación Universitaria Española sans date alternative, n’était bien sûr pas convaincant.

Les prétendues excuses se sont révélées fausses. L’une d’entre elles, affirmant qu’ « on n’avait pas été informé », a fait l’objet d’une clarification du site Religión Confidencial, prouvant qu’elles n’étaient pas conformes à la vérité : non seulement on a été informé, mais le cardinal Cobo a été invité à présider l’événement.

Dans un article du 19 octobre, le quotidien Die Tagespost mettait en évidence les « motifs » :

Cependant, des personnes au courant du processus supposent que la véritable raison de l’annulation est la critique véhémente des cercles ecclésiastiques progressistes. Ceux-ci ont été offensés par le fait que les archevêques invités étaient tous des représentants de l’église « conservatrice ».

Par ailleurs, le journal allemand met l’accent sur les mensonges et les calomnies qui ont alimenté ce malheureux procès.

Tout d’abord, la classique fabrication d’un média, déjà marginal dans sa circulation, qui, selon Die Tagespot, a prétendu que Gänswein se trouvait à Fribourg sur ordre du pape François et qu’il lui était « expressément interdit » de se rendre à l’étranger sans l’autorisation des autorités ecclésiastiques.

Die Tagespot a publié le démenti envoyé par Mgr Gänswein :

Si j’avais effectivement reçu un tel ordre de Rome, mes voyages en septembre dernier à Rome (où j’ai participé au symposium du cercle d’étudiants du professeur Ratzinger [Ratzinger Schülerkreis]) ou récemment en Autriche (où j’ai participé à une réunion de la fondation « Kirche in Not » [Eglise en détresse]), ainsi que le voyage prévu à Madrid, auraient été des actes de désobéissance de ma part à une telle interdiction. Une telle interdiction n’existe pas. Il s’agit purement et simplement d’une invention »

Mgr Gänswein a lancé un appel « fort » au rédacteur [de la publication espagnole] pour qu’il « rectifie immédiatement et publiquement cette accusation ».

Le 16 octobre, Mgr Gänswein donnait une conférence en Autriche à l’occasion d’une manifestation de l’Aide à l’Église en détresse, démontrant ainsi les falsifications des médias. Le démenti de Mgr Gänswein n’était pas nécessaire, le ridicule a même traversé les frontières.

Mais comme le souligne Die Tagespot, la chasse avait commencé plus tôt dans le magazine Vida Nueva :

Il est dit dans un passage [d’un article de Vida Nueva] que Gänswein avait refusé d’obéir au pape François en rejetant l’offre du pontife de diriger un diocèse allemand. Gänswein avait également rejeté [selon Vida Nueva] la proposition de prendre en charge un diocèse en Italie, exigeant à la place une « position d’autorité au sein de la Curie ». Ce « coup de poker » de Gänswein avait finalement conduit le pape à demander à l’ancien secrétaire privé de Benoît XVI de quitter le Vatican et de retourner en Allemagne.

Ces propos de Vida Nueva ont été qualifiés de « grave calumina » dans un rectificatif que le magazine espagnol a dû légalement publier:

Monsieur le Directeur de Vida Nueva Digital :

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C’est avec une grande surprise que j’ai appris que Vida Nueva Digital a fait des déclarations à mon sujet, que je me dois de commenter, car d’autres médias s’en font déjà l’écho.

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Dans une nouvelle datée du 9 octobre 2023, on peut lire : « Refus d’obéissance. Une fois la tempête passée, le Pape a eu plusieurs rencontres avec lui et lui a proposé de diriger un diocèse allemand, à l’instar de Stanislas Dziwisz, secrétaire personnel de Jean-Paul II, nommé archevêque de Cracovie après la mort de ce dernier. Mgr Gänswein a refusé et François lui a proposé de devenir pasteur d’un diocèse italien. Il a également refusé et est même allé jusqu’à se proposer pour un poste de direction au sein de la Curie. Face à ce défi de l’archevêque allemand, le pape l’a exhorté à quitter le Vatican et à retourner dans son pays d’origine ».

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Le même texte est repris dans une nouvelle datée du 16 octobre.

Il s’agit d’affirmations totalement fausses. Sachez que de telles affirmations constituent une grave calomnie.

C’est pourquoi je vous demande respectueusement de corriger immédiatement cette déclaration et de la rendre publique.

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+Georg Gänswein

Ci-dessous la rectification légale du misérable torchon (cliquez):

Capture d’écran
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