Décidément, ce synode est « une affaire de chefs », comme le résume bien Giuseppe Nardi. Le Pape reçoit ponctuellement les dirigeants, qu’il a nommés, et il n’est pas téméraire de supposer qu’il leur donne ses instructions. Ce n’est pas du complotisme que de dire que beaucoup est déjà écrit d’avance.

Synode synodal : François attentif à chaque étape de la préparation

LE PILOTAGE PAR SAINTE MARTHE

Die von Franziskus ernannte Führungsebene der Synodalitätssynode hat den Papst laufend über die aktuellen Entwicklungen zu informieren, so auch heute morgen.
Capture d’écran (Giuseppe Nardi)
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Les dirigeants du Synode sur la synodalité nommés par François, doivent informer le pape en permanence sur les développements en cours, comme ce matin.

Giuseppe Nardi
katholisches.info
24 août 2023


Le pape François dirige les préparatifs du synode synodal avec un contrôle méticuleux.

Après avoir accordé une audience au cardinal Matteo Zuppi, non pas en tant qu’envoyé spécial du pape pour la paix en Ukraine, mais en tant que président de la conférence épiscopale italienne, François a reçu un autre groupe de personnes. La deuxième audience concernait à nouveau les dirigeants du prochain synode, ce synode des évêques qui, pour la première fois, n’en sera plus un. Comme l’informe le bulletin quotidien de la Salle de presse du Vatican, « le Saint-Père a reçu François en audience ce matin » :

« S. Em. Card. Mario Grech, secrétaire général du Secrétariat général du Synode ; avec les secrétaires spéciaux du Synode : Rev. Giacomo Costa SJ ; Rev. Riccardo Battocchio ».

Il ne s’agissait pas de la première audience. Au contraire, les dirigeants du synode se rendent assez souvent chez François. C’est la preuve que le synode sur la synodalité est une « affaire de chef ».

L’absence du cardinal Jean-Claude Hollerich SJ aujourd’hui est également à remarquer. L’archevêque de Luxembourg et rapporteur général du synode fait partie des personnages clés de l’assemblée ecclésiale à venir et de son agenda bergoglien.

Le synode sur la synodalité doit être un « grand coup », ce qui a été refusé aux synodes précédents (à l’exception d’Amoris laetitia [qui était, rappelons-le, l’exhortation apostolique post-synodale après le Synode sur la famille en 2016, ndt]). Par « grand coup », on entend un jalon sur le chemin des « processus irréversibles » que François s’est fixé comme objectif d’initier.

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