C’est du moins l’avertissement qu’en gardien vigilant, mais officieux, de la doctrine, le cardinal Müller adresse à François, sans le nommer: « Tout au long de l’histoire de l’Église, chaque fois que les papes se sont sentis ou se sont comportés comme des politiciens, les choses ont mal tourné. En politique, il s’agit du pouvoir du peuple sur le peuple, dans l’Église du Christ, il s’agit du service du salut éternel des hommes, pour lequel le Seigneur a appelé des hommes à être ses apôtres ». (cf. Synode: le cardinal Müller parle)
C’est précisément ce qui est étranger à la mission du Pape que François s’apprête à accomplir à Marseille. Aux risques et périls de l’Eglise, malheureusement.
Le reportage de TF1 ne permet aucun doute à ce sujet
On lit au passage que le Pape va DONNER une messe. Pas encore un concert, non, mais on n’en est pas loin. Et il va rencontrer Macron, où l’on évitera soigneusement mais très ponctuellement le sujet qui pourtant est de la compétence du Pape: l’euthanasie (cf. La (soi-disant) gifle de Macron au Pape)
Le pape François sera à Marseille les 22 et 23 septembre : il donnera une messe au stade Vélodrome et remontera l’avenue du Prado en « Papamobile ».Mais pourquoi le souverain pontife a-t-il déclaré que s’il se rendait bien à Marseille, il n’irait pas « en France » ?
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« Je suis allé à Strasbourg, j’irai à Marseille, mais pas en France. » Mais pourquoi le pape François répète-t-il que sa venue dans la cité phocéenne les 22 et 23 septembre prochains ne se fera pas en France ?
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Celui qui a fait de la question migratoire l’une des pierres angulaires de son pontificat sera à Marseille pour cette raison-là. « Le problème qui me préoccupe c’est le problème méditerranéen, c’est pourquoi je vais en France. L’exploitation des migrants est criminelle », avait dit le pape de 86 ans au début du mois d’août dans l’avion qui le ramenait des Journées mondiales de la jeunesse de Lisbonne.
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Le diocèse de Marseille organise du 18 au 24 septembre des rencontres autour des thèmes comme les inégalités économiques, les migrations et le changement climatique, auxquelles le pape est invité pour rencontrer les évêques et des jeunes.
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UNE LOGIQUE POLITIQUE.
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« La Méditerranée est un cimetière. Mais ce n’est pas le plus grand : le plus grand cimetière se trouve dans le Nord de l’Afrique. C’est terrible. Voilà pourquoi je vais à Marseille », avait-il expliqué, assurant ne pas avoir de « problème » avec la France.
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François s’entretiendra d’ailleurs avec le président de la République le 23 septembre dans l’après-midi, avant de célébrer la messe au stade Vélodrome.*
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