On apprend que le pape a « accepté » la démission du cardinal panaméen disparu mystérieusement de sa résidence avant de réapparaître non moins mystérieusement 48 heures plus tard (après que sa maison ait été cambriolée); à l’évidence, la soutane écarlate était trop grande pour le pauvre homme, auquel El Papa avait donné la barrette rouge en 2015 (sans que rien dans son parcours ecclésial et académique ne justifie cette promotion, sinon d’appartenir à cette catégorie de « curés des périphérie » qui permettent à François de se donner le beau rôle tout en défigurant l’institution.
Le plus étonnant, c’est l’empilement d’explications embarrassées pour justifier la démission du récent cardinal, ou plutôt son exfiltration précipitée du siège épiscopal qu’il occupait, et la nomination non moins précipitée de son successeur. Certes, il va avoir l’âge canonique de 80 ans, mais jusqu’à présent, ce n’était pas un problème. Y aurait-il dans cette affaire quelque squelette dans le placard?

Voir à ce sujet:

Le Pape accepte la démission du cardinal Lacunza à David, au Panama :

C’est un franciscain de 58 ans, Luis Enrique Saldaña qui lui succède

Le cardinal Lacunza, qui aura prochainement 80 ans, est désormais évêque émérite de David

Cardinal José Luis Lacunza

www.catholicnewsagency.com


Ce 15 février, on apprend que le pape a accepté la démission du cardinal José Luis Lacunza Maestrojuán en tant qu’évêque de David au Panama, et a nommé le franciscain panaméen Luis Enrique Saldaña Guerra (58 ans) comme nouvel évêque de ce diocèse d’un demi-million d’habitants, desservi par 50 prêtres.

Lacunza avait été nommé évêque de David par Jean-Paul II en 1999, puis été élevé au rang de cardinal en 2015, il a été président de la Conférence épiscopale panaméenne de 2010 à 2013. En tant que cardinal, il a été le premier cardinal de ce pays d’Amérique centrale.

Mais il a inquiété le monde entier lorsqu’il y a quinze jours, il a disparu pendant deux jours, et que la police l’a retrouvé, selon la presse « désorienté », dans l’après-midi du 1er février. Aucune autre explication de cette étrange escapade n’a été donnée, et elle ne l’est toujours pas aujourd’hui.

Aujourd’hui, à quelques jours de son 80e anniversaire (il aura 80 ans le 24 février), le pape accepte sa démission. De plus, à cet âge, il cesse d’être cardinal électeur lors d’un futur conclave.

L’Église parle de « normalité » à propos de sa démission.

La Conférence épiscopale panaméenne a publié un communiqué de « gratitude envers le cardinal José Luis Lacunza et de bienvenue à l’évêque désigné du diocèse de David », rappelant que si les évêques présentent leur démission à l’âge de 75 ans, François a presque attendu que Lacunza ait 80 ans pour l’accepter.

On ne sait pas encore précisément ce qui est arrivé au cardinal Lacunza au cours de sa mystérieuse disparition, ni pourquoi l’Église et les autorités civiles restent silencieuses à ce sujet. Lacunza s’est excusé dans une note décrivant ce qui s’est passé comme « une farce », mais sans plus de détails. Aucune information sur l’état de santé du cardinal n’a été divulguée.

Lors d’une conférence de presse le 15 février, l’archevêque de Panama, José Domingo Ulloa, a insisté sur le fait que le changement « est un acte normal », lié à l’âge du cardinal Lacunza.

Le nonce apostolique, Dagoberto Campos, a déclaré que dans le cas de la démission du cardinal Lacunza, « tout est un processus canonique transparent, je vous le dis sincèrement ». Et le nonce de préciser : « Il n’y a pas de question de santé, c’est une question de code de droit canonique, c’est très clair, le Pape accepte la démission », a-t-il précisé et d’ajouter que dans ce cas « il n’y a rien de spectaculaire ou de particulier ».

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