Andrea Cionci raconte la profanation de Saint Jean de Latran à travers la célébration d’une « messe » anglicane. Les circonstances rocambolesques de l’irruption de 50 (!) ecclésiastiques non catholiques dans une basilique papale, soi-disant à la suite d’un malentendu sont l’occasion pour le journaliste de donner libre cours à sa verve, et donneraient presque l’envie de classer l’article à la rubrique « humour ». Mais Andrea Cionci cite une série de faits du même accabit, et là, ce n’est plus drôle du tout. Comme l’écrivait Giuseppe Nardi (cf. Opération Portes ouvertes à la basilique pontificale romaine Saint-Jean de Latran): sous le pape François, beaucoup de choses sont devenues possibles à Rome

Un massacre au Latran, et Bergoglio qui disperse les plus précieuses reliques. Tout le monde se tait

Andreo Cionci
www.liberoquotidiano.it (extrait)

Désormais, le Vatican et le mainstream se paient ouvertement votre tête : la dernière affaire en date est celle du « prêtre gaffeur ». Après tout, la majorité des catholiques a cru au tourbillon des versions de l’hospitalisation de Bergoglio pour « sécher » le chemin de croix (examens périodiques – occlusion intestinale – bronchite – crise cardiaque – maux d’estomac – puis à nouveau bronchite), ils ont gobé les raids nocturnes de Papa Wojtyla-Don Juan, et maintenant ils vont également avaler à la petite cuillère le prêtre gaffeur.

Il est vraiment déprimant de réaliser que la foi d’esprits aussi élevés que saint Thomas d’Aquin, saint Augustin, Albert le Grand et Thomas More n’a pas rendu les catholiques d’aujourd’hui capables de comprendre les railleries continues et de plus en plus flagrantes d’un antipape anticatholique. C’est peut-être la moisissure de 60 ans de marécage théologique postconciliaire qui leur a bloqué les neurones, c’est peut-être Bergoglio qui endosse de façon irrésistible le tablier de pizzaïolo, mais il n’y a rien à faire, le refrain reste le même : « François est le pape parce qu’il est tellement miséricordieux et qu’il est habillé en blanc et Ratzinger a démissionné parce qu’il était moderniste et que tout est de la faute du Concile et que munus et ministerium sont synonymes ».

Chers fidèles, malheureusement, cette épreuve finale dont parle le Catéchisme à l’article 675 (l’imposture religieuse anti-christique), VOUS N’Y COUPEREZ PAS. Et pas question de repasser en septembre.

Tentons courtoisement de vous faire réfléchir sur une grave profanation qui vient d’avoir lieu : le 18 avril dernier, un ÉVÊQUE ANGLICAIN, c’est-à-dire un religieux qui pour les catholiques est SCHISMATIQUE et en partie HÉRÉTIQUE puisqu’il ne croit pas aux dogmes mariaux, au purgatoire, etc., a célébré sur la cathèdre de l’évêque de Rome, à Saint-Jean-de-Latran.

Voici le communiqué d’excuses :

« Le Chapitre du Latran, par l’intermédiaire de Mgr Guerino Di Tora, vicaire capitulaire, exprime son profond regret pour ce qui s’est passé mardi dernier à l’intérieur de la basilique Saint-Jean-de-Latran, où un groupe de 50 prêtres, accompagnés de leur évêque, tous appartenant à la communion anglicane, ont célébré au maître-autel de la cathédrale de Rome, en violation des normes canoniques ».

Di Tora a ajouté que « cet épisode regrettable a été causé par un défaut de communication ».

Franca Giansoldati écrit dans Il Messaggero que cela se serait produit

« en raison du MANQUE DE MAÎTRISE DE L’ANGLAIS de la part de ceux qui ont traité de la demande de l’Angleterre. Aujourd’hui, le Vatican recherche le prêtre maladroit qui a provoqué cette chaîne de malentendus ».

Bien sûr, que voulez-vous : il n’est pas facile de trouver un prêtre catholique qui parle anglais pour traiter avec un évêque anglican. Imaginez le courriel de Don Totò : « Dear Bishop, noio voulevam savuar if you want to celebratear la mess »

Puis 50 – pas deux, cinquante – prêtres anglicans entrent au Latran, se faufilent jusqu’à l’autel et commencent à célébrer leurs rituels protestants, mais personne ne s’en aperçoit. Ni un sacristain, ni un chanoine : personne. Une messe furtive, faite en cachette, au nez et à la barbe de tous.

Alors, aucun évêque anglican ne sait qu’il ne peut pas célébrer dans une église catholique ? Imaginez, à l’inverse, l’archevêque de Milan qui, demain, se plante et va célébrer la messe à Westminster avec 49 prêtres à la remorque, et personne ne lui dit rien…

Enfin, ce n’est certainement pas la première fois : déjà en mars 2017, il était arrivé qu’à Saint-Pierre même, des anglicans célèbrent les vêpres, ce qui était interdit…. La technique de la fenêtre d’Overtone est toujours la même : on commence par une entorse occasionnelle au protocole, peut-être pour un  » oubli « , oups, l’omelette est faite, un précédent est créé et les gens s’y habituent peu à peu.

En somme, ceux qui croient à ces bobards appartiennent au même phénotype que le catholique qui fond parce que le « pape François » s’est rendu au magasin de disques où, « par hasard », son photographe personnel était tapi à l’extérieur, en train de le prendre en photo.

De plus, ce malheureux enchevêtrement de malentendus a lieu – quelle coïncidence – juste la veille du jour où Bergoglio a remis les morceaux de la Vraie Croix à Charles III d’Angleterre, chef d’une église hérétique et schismatique, dont la maison royale est liée par un triple nœud à la franc-maçonnerie, qui est pour les catholiques la religion du diable.

Tout le monde ne sait pas que le duc de Kent, Edward, cousin du roi, est le Grand Maître de la Grande Loge Unie d’Angleterre, la plus ancienne obédience maçonnique du monde, celle fondée en 1717, ennemie jurée de l’Église catholique. Son frère, le prince Michael, est  le Grand Maître de la Grande Loge des maîtres maçons de la marque d’Angleterre et parmi les derniers, pas moins de cinq souverains anglais ont revêtu la chasuble, dont George VI, Grand Maître de la Grande Loge d’Écosse et Édouard VII, Grand Maître de la Grande Loge Unie d’Angleterre.

Les reliques, qui étaient jusqu’à présent conservées à la lipsanothèque [reliquaire] du Vatican, ont été données à Charles en tant que chef de l’Église anglicane. Il s’agit de fragments du bois sur lequel Jésus a été crucifié et qui ont été intégrés dans la « Croix galloise » qui ouvrira la procession solennelle vers l’abbaye de Westminster : une cérémonie hérétique, donc.

(…)

Imaginez notre président de la République donnant des morceaux de notre premier [drapeau] tricolore à Poutine, ou les ossements du Soldat inconnu à Zelensky. Ça vous plairait?

Eh bien sachez que Bergoglio est coutumier de la prodigalité des reliques les plus sacrées de l’Église de Rome.

  • Novembre 2022 : Il remet les reliques de SAINT THOMAS APÔTRE, conservées depuis des siècles dans la cathédrale d’Ortona, au patriarche schismatique de l’Église assyrienne d’Orient.
  • Novembre 2019 : Bergoglio fait scier le BERCEAU DE L’ENFANT JESUS pour en envoyer un morceau à Bethléem. Il en reste une dans la sphère catholique, mais la précieuse relique est dénaturée.
  • Septembre 2019 : il remet neuf morceaux des ossements de saint Pierre au patriarche orthodoxe schismatique Bartholomée Ier.
  • Novembre 2016 : pour le 70e anniversaire du patriarche orthodoxe schismatique de Moscou Kirill, il a envoyé une relique de saint François d’Assise. Vous saisissez? LA RELIQUE DE SAINT FRANÇOIS, patron de l’Italie, comme cadeau d’anniversaire au patriarche de Poutine. Pas même pour dire « en vue d’une importante rencontre œcuménique » : non. Pour son anniversaire, au lieu d’un bon Magnum de Veuve Clicquot.

Et aujourd’hui, Kirill, qui est traité comme un délinquant, garde les restes du Poverello d’Assise….

(…)

Je m’arrête là pour la traduction. En conclusion, et pour expliquer cet acharnement à désacraliser et à éparpiller les reliques catholiques, Andrea Cionci cite le point n.10 des « 33 points de la franc-maçonnerie pour détruire l’Eglise », qui dit entre autres qu’il faut éradiquer les reliques catholiques. Il est impossible de prouver que ce texte n’est pas apocryphe (il l’est peut-être, je l’ignore, mais cela n’exclut pas qu’il contienne des éléments de vérité). et cette référence affaiblit (selon moi) son argumentation qui jusque là reste impeccable. car elle s’en tient aux faits et parle d’elle-même.

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