Pardon si cela semble grossier à mes lecteurs, mais ce n’est pas de moi, c’est du « Saint-Père » (je suis forcée de mettre des guillemets), s’exprimant « en roue libre » comme il le fait à chaque voyage « apostolique » avec ses confrères jésuites, ici, portugais.

En effet, le 5 août 2023, lors de son voyage apostolique au Portugal pour les Journées Mondiales de la Jeunesse, le Pape François a rencontré les membres de la Compagnie de Jésus présents dans le pays. Quelque quatre-vingt-dix jésuites.

La « dégaine » de la fine fleur du clergé (enfin,,, ça c’était avant!) se présentant devant le PAPE
TOUT EST DIT!!

Le site Silere non possum fait un compte-rendu très long et surtout très critique de l’échange informel entre celui qui est en principe le Vicaire du Christ et ses confrères de la Compagnie de Jésus.

La réponse à la première question est digne de figurer dans une anthologie des perles bergogliennes.

Silere non possum commente:

La théologie très fine et très pure de Bergoglio s’exprime par des phrases comme celle-ci: « Quand on est en haut, on ne montre que son derrière. C’est cela la sagesse ».

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https://silerenonpossum.com/papa-francesco-portogallo-gesuiti/

La citation m’a paru tellement énorme que je suis allée vérifier sur la version « officielle », probablement « nettoyée », publiée par l’un des ghost writers du pape, Antonio Spadaro, sj, sur « La Civiltà cattolica »

Et voilà ce qu’on peut lire dans le premier échange:

Quand j’étais novice, on nous parlait de la chasteté, de la sainte chasteté. On nous demandait de ne pas regarder des photos un peu osées…, enfin, c’était une autre époque. Des temps où les problèmes n’étaient pas si aigus, et où ils étaient cachés. Aujourd’hui, Dieu merci, la porte est grande ouverte et il n’y a aucune raison que les problèmes restent cachés. Si vous cachez vos problèmes, c’est parce que vous avez choisi de le faire, mais ce n’est pas la faute de la société, ni de votre communauté religieuse. C’est l’un des mérites actuels de la Société : elle ne cache pas ses problèmes, elle en parle, aussi bien avec le supérieur qu’entre vous.

(…)

Je n’ai pas peur de la société sexualisée, non ; j’ai peur de la manière dont nous nous y rapportons. J’ai peur des critères mondains. Je préfère utiliser le terme « mondain » plutôt que « sexualisé », parce que ce terme englobe tout. Par exemple, l’envie de se mettre en valeur. L’envie de se distinguer ou, comme nous le disons en Argentine, de « grimper ». Ceux qui grimpent finissent par se faire du mal.

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Ma grand-mère, qui était une vieille [dame] sage, nous a dit un jour : « Dans la vie, il faut progresser », acheter un terrain, des briques, une maison… Des mots clairs, issus de l’expérience d’une émigrée, dont le père était aussi un immigré. « Mais il ne faut pas confondre progresser, ajoutait ma grand-mère, et grimper. En effet, celui qui grimpe, grimpe, grimpe, et grimpe encore, au lieu d’avoir une maison, de monter une affaire, de travailler ou d’obtenir un poste, quand il est au sommet, ne montre que son derrière ». C’est cela la sagesse.

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https://www.laciviltacattolica.fr/ici-leau-a-ete-bien-remuee-francois-en-conversation-avec-des-jesuites-au-portugal/

Et nous ne parlons pas des « conseils » donnés aux jeunes jésuites présents!

Silere non possum conclut:

Noi, Santità, siamo stufi [Nous, Sainteteté, nous en avons assez].

Que dire d’autre?

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