Quand c’étaient Federer ou Nadal (grands champions, évidemment) qui gagnaient des tournois, en battant des records de longévité, de nombre de victoires en grand chelem, de semaines comme n°1 mondial, etc., les méfias en faisaient des tonnes. Ici, alors que le Serbe vient de remporter avec l’US Open (ironie de l’histoire!) son 24e titre de grand chelem, soit deux de plus que Nadal et quatre de plus que Federer, ils ont été beaucoup plus discrets. Ils ont quand même ressorti des archives une joueuse des années 70, Margaret Court, que Djokovic aurait « égalé »! (dans un contexte très différent: c’était avant l’ère « Open »; et on n’a jamais fait la comparaison quand il s’agissait de glorifier Federer et Nadal). Histoire de relativiser?… Mais j’ai mauvais esprit.
.
Ce qui reste pour moi, c’est qu’il lui a fallu un grand courage pour affirmer ses convictions (quoi qu’on en pense par ailleurs) CONTRE l’écrasante majorité. En homme libre. Une liberté qu’il a payé très cher, en janvier 2022, en pleine épidémie de covid, quand son visa avait été annulé, lui interdisant de participer à l’Open d’Australie, et qu’il avait été placé en rétention administrative dans des conditions indignes. Une page honteuse de l’histoire du sport, dont le Champion serbe est sorti finalement vainqueur.

Share This