Après la rencontre en juillet dernier au Vatican avec Bill Clinton accompagné de l’héritier Soros (cf. François, Clinton et Soros), deux grands promoteurs de l’avortement et de l’idéologie LGBT, voilà une dernière initiative papale dans cette (mauvaise) direction: il a envoyé un message vidéo à la Clinton Global Initiative, la conférence annuelle des donateurs de la Fondation Clinton. On peut évidemment accorder (miséricordieusement) au Pape le bénéfice du doute, arguer qu’il ne veut que leur apporter l’éclairage de l’évangile (??), et en passant rechercher des fonds pour de nobles causes (par exemple le financement de l’hôpital Bambino Gesù), ce qui serait légitime. Ou bien supposer qu’il est simplement naïf, et se laisse instrumentaliser (démentant sa réputation de « jésuite rusé » – mais le pape est vieux…). Sans trop y croire, cependant… Et on soupçonne que les cercles ecclésiastiques « bariolés » qui s’agitent autour de lui sont loin d’être naïfs et savent parfaitement à quoi œuvrent les Clinton, Soros & Co. Luca Volontè, dans la NBQ, dénonce « un théâtre de l’absurde, dans lequel, outre les Clinton, quelqu’un dans les cercles papaux du Vatican est au moins complice ».

RELATIONS DANGEREUSES

Le pape à la Fondation Clinton.

Et celle-ci lance des campagnes pour l’avortement

Luca Volontè
lanuovabq.it/it/il-papa-alla-fondazione-clinton-e-questa-lancia-campagne-per-laborto

Plusieurs mois après la rencontre privée du pape François avec Bill Clinton et Alex Soros (l’héritier de George), la relation entre le pape et l’ancien président a été renforcée par un nouveau message vidéo. Mais Clinton et Soros restent les plus grands sponsors de l’avortement dans le monde.

L’une des plus étonnantes initiatives d’évangélisation du pape François implique les « maîtres du monde » : Bill Clinton et Alex Soros, le jeune et extrémiste héritier de l’empire de l’Open Society Foundations. Dommage que, malgré les sourires et les clins d’œil, ces promoteurs de la colonisation idéologique LGBT++, de toutes les pratiques abortives, eugéniques et malthusiennes, poursuivent avec toujours plus d’élan leurs pratiques inhumaines.

La bonne foi du Vatican n’est pas en cause [???], mais les « petits cercles bariolés » autour du Saint-Père devraient être de fidèles serviteurs de l’Église et non de Mammon.

La preuve de cette attitude ? Les récentes actions de la très célèbre Fondation Clinton pour imposer l’avortement dans les pays africains.

A droite Soros Jr

Le 5 juillet dernier, l’ex-président Bill Clinton et Alex Soros ont rencontré le pape François lors d’une audience privée. Clinton et Soros ont été reçus dans la résidence papale de la Casa Santa Marta. Les organisateurs de la rencontre, qui sont de proches collaborateurs du pape François, savent évidemment que l’Open Society de Soros a apporté d’importantes contributions financières à la légalisation de l’avortement dans des pays traditionnellement catholiques tels que l’Irlande, la Pologne et le Mexique, et qu’elle a toujours soutenu les efforts déployés aux États-Unis. Les administrations Clinton, Obama et Biden ont promu l’avortement et l’idéologie LGBT, non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier.

Bill Clinton s’était déjà rendu au Vatican en août 1993, où il avait rencontré le pape Jean-Paul II, une rencontre qui avait aussi permis de réaffirmer la distance infranchissable qui sépare les deux pays en matière d’avortement. Le Los Angeles Times avait titré à l’époque :

Avortement mis à part, Clinton et le pape « partagent des valeurs ». Le souverain pontife exhorte l’Amérique à « défendre la vie »… la première rencontre entre les dirigeants est chaleureuse et couvre un large spectre.

Évidemment, le Vatican et tous les papes parlent à tout le monde, il serait malvenu de refuser une occasion de présenter la bonne volonté de l’Église et son désir de paix.
Une première différence avec la rencontre d’il y a 10 ans avec le Pape Jean-Paul II réside donc dans la confidentialité absolue de l’entretien et l’absence totale de référence à la dignité de la personne humaine dès sa conception, l’opposition à l’avortement et au néo-colonialisme dont Clinton et sa Fondation sont parmi les principaux protagonistes contemporains. Cela n’enlève rien, laissons toujours le bénéfice du doute, au fait que le Pape François a pu réitérer fermement les certitudes catholiques sur toutes ces questions lors de sa rencontre avec Clinton et Soros.

Si de la rencontre avec Soros, on ne sait pas pour l’instant ce qu’il en est advenu, si ce n’est que le magnat sponsorise abondamment les démocrates, chaque intervention éventuelle contre les Américains pro-vie et les républicains aux États-Unis, et qu’il agit pour favoriser la victoire de l’opposition pro-avortement en Pologne, le lobby LGBT et l’opposition politique en Hongrie et pour conditionner une fois de plus le prochain Parlement européen et la prochaine Commission, la relation entre le pape et Clinton s’est consolidée.

Le Pape François, s’exprimant par liaison vidéo à l’occasion de l’ouverture de la Clinton Global Initiative, la conférence annuelle des donateurs de la Fondation Clinton au cours de laquelle sont présentés les programmes et les succès, qui s’est tenue les 18 et 19 septembre à New York, a rappelé avant tout qu’il fallait protéger les enfants et le climat. Le Saint-Père, rappelle Vatican News, « a souligné la nécessité de ne laisser personne de côté, en particulier les enfants vulnérables… il a déploré la « mondialisation de l’indifférence »… il a ensuite remercié l’ancien président américain Bill Clinton d’avoir reconnu les problèmes urgents tels que le changement climatique, les crises humanitaires et la menace de la guerre ». Le Saint-Père a également souligné le travail de l’hôpital pour enfants Bambino Gesù, engagé dans une série d’initiatives aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Amérique latine, dont les « patrons » (Patrons of Bambino Gesù Children’s Hospital) ont fait part de ces besoins d’aide aux participants de la Clinton Global Initiative 2023. Une intervention papale pour soutenir le Bambino Gesù et ses initiatives de soins superbes et efficaces pour les enfants malades et pour soutenir la protection de l’environnement.

La réponse réelle aux préoccupations du Saint-Père a été claire comme de l’eau de roche : dans toutes les sessions de la conférence de deux jours de la Fondation Clinton, il n’y a pas eu une seule session consacrée aux soins aux enfants nés, de nombreuses sessions au contraire, sous l’égide du mantra « les droits des femmes sont des droits de l’homme », ont réitéré le droit absolu à l’avortement et à la contraception abortive. Peut-être que des dons arriveront pour les projets du Bambino Gesù, chaque centime est certainement nécessaire, mais peut-être que d’autres donateurs auraient pu être suggérés au Pape, moins obsédés que Bill, Chelsea et Hillary Clinton par l’avortement et le colonialisme LGBT++ envers les pays en voie de développement.

À cet égard, il est certain que les conseilleurs du cercle de la pravda du Vatican, ainsi que le cercle de Jésuites et d’Argentins que le Vatican n’arrête pas de nommer, sont au courant de la manière dont la Fondation Clinton, par le biais de la Clinton Global Initiative pour l’accès à la santé, finance la collaboration de plusieurs ministères de la santé de gouvernements africains et de l’Institut Guttmacher, spécialisé dans l’avortement, afin de produire des enquêtes et des études savamment élaborées qui soutiennent le besoin urgent d’introduire la libéralisation de l’avortement dans les pays africains.

En plus d’une étude pilote déconcertante au Libéria, dans laquelle ils font pression pour la libéralisation, celles sur le Ghana et le Kenya rapportent des chiffres sur l’incidence des avortements au Libéria et au Kenya (229 et 300 pour 1 000 naissances vivantes, respectivement) qui dépassent la proportion américaine de 198 pour 1 000 naissances vivantes en 2020.

Nous sommes dans le théâtre de l’absurde, un théâtre dans lequel, outre les Clinton, quelqu’un dans les cercles papaux du Vatican est au moins complice.

Share This