Je laisse à Giuseppe Nardi (généralement très bien informé) la responsabilité de ses propos, que je ne fais que reproduire pour information, mais qui reposent quand même sur les « révélations » d’une insoupçonnable religieuse dominicaine argentine, hyper-hyper-« adulte », adulée des médias et bergoglienne d’acier, sœur Lucia Caram (elle porte l’habit, mais ne vous y fiez pas, ce n’est que son costume de scène: elle fait la promotion de toutes les transgressions, de l’avortement à la négation de la virginité de Marie). Des révélations qu’il faut donc prendre pour ce qu’elles sont, des hypothèses, mais étayées par de nombreux faits et qui expliqueraient beaucoup de choses (ce qui n’est évidemment pas une raison pour qu’elles soient vraies)…

Le début du synode et la touche personnelle dans l’agenda homo du pape François

Giuseppe Nardi
katholisches.info
4 octobre 2023


Le pape François avec Victor Manuel Fernández : tous deux portent la même croix pectorale depuis 2013

L’agenda homosexuel est l’un des principaux thèmes du synode sur la synodalité qui s’ouvre aujourd’hui [4 octobre]. Pas officiellement, mais dans les faits. Le président de la Conférence épiscopale allemande n’est pas le seul à l’avoir fait savoir. La religieuse argentine et bergoglienne de fer sœur Lucia Caram, que l’on rencontre partout où il y a de la fumée en Catalogne, a révélé, pour souligner l’attitude homophile du pape actuel, que François avait récemment nommé « un gay » à la tête d’un « important dicastère romain » .

Elle n’a pas donné de nom, mais il n’y a eu que deux nominations à la tête d’un dicastère cette année, et une seule au cours des six derniers mois. Il s’agit d’un compatriote du pape François et de sœur Lucia Caram, qui était déjà un protégé du pape actuel quand il était archevêque de Buenos Aires. C’est à cet homme que Jorge Mario Bergoglio/Pape François a donné une carrière fantastique, voire incroyable.

Si cette information est exacte, et tout porte à le croire, sœur Caram a fourni l’une des clés centrales du pontificat actuel.

Victor Manuel Fernández, dit « Tucho », qui vient d’être créé cardinal, est le seul préfet d’un dicastère romain à avoir été nommé depuis avril dernier. Peut-être que sœur Caram le sait déjà. Nous l’ignorons. En tout cas, cela expliquerait beaucoup, beaucoup de choses dans le pontificat actuel, notamment l’obsession bergoglienne sur le thème de l’homosexualité et l’obsession de saper l’enseignement moral de l’Église et d’insulter sans relâche ceux qui tiennent à l’enseignement de la foi et de la morale. Par respect, il n’est pas question de pousser l’idée dans ses derniers retranchements.

Il convient toutefois de récapituler la carrière de Victor Manuel Fernández. Hier, son entrée dans l’encyclopédie en ligne Wikipedia en langue allemande – qui n’est pas toujours fiable -, a « disparu » . On ne peut que supposer que cette disparition était liée à la révélation ci-dessus. Aujourd’hui, l’entrée est de nouveau visible et ne contient rien de tout cela.

On ne peut pas dire exactement quand a eu lieu la première rencontre entre Jorge Mario Bergoglio et Tucho Fernández. Était-ce déjà à Cordoue, la ville natale de Fernández, où Bergoglio avait été exilé par son ordre jésuite ? En tout cas, à la fin des années 90, le jeune Fernández avait déjà la confiance de Bergoglio.

2007– A partir de la 5e conférence CELAM des conférences épiscopales sud-américaines à Aparecida, Fernández devient visible comme ghostwriter de Bergoglio. Mais la collaboration devait déjà être consolidée à cette époque, car le document final d’Aparecida, dont la rédaction avait été confiée à Bergoglio, est si important pour lui qu’il l’a mentionné à plusieurs reprises,y compris en tant que pape François. Il avait donc besoin d’un collaborateur fiable à ses côtés, tout comme François ne veut s’entourer que de personnes absolument loyales sur lesquelles il peut compter.

2009– Fernández devient recteur de l’Université catholique pontificale d’Argentine, contre la volonté de la Congrégation romaine pour l’éducation, qui estime qu’il n’est pas suffisamment qualifié. Bergoglio, en tant qu’archevêque de Buenos Aires, primat d’Argentine et cardinal, se jette si massivement dans la bataille pour son protégé que Rome finit par céder.

2013– A peine élu pape, François nomme archevêque titulaire son fils de cœur, qu’il emmène avec lui à Rome comme ghostwriter. Un avertissement à tous ceux qui critiquent la prunelle de ses yeux.

2014– Tucho Fernández est nommé par François membre du Conseil pontifical de la culture et vice-président de la commission de communication du premier synode sur la famille. Toutes les lettres significatives de François, de Laudato si’ à Fratelli tutti, sont élaborées par Tucho.

2015– Fernández est à nouveau membre du deuxième synode sur la famille, toujours sur nomination de François.

2016– Il est l’auteur de l’exhortation post-synodale controversée Amoris laetitia.

2017– Tucho devient président de la Commission Culture et Foi de la Conférence épiscopale d’Argentine.

2018– Le pape François nomme Fernández archevêque de La Plata, le deuxième siège épiscopal le plus important d’Argentine. L’une de ses premières mesures est de suspendre le motu proprio Summorum Pontificum dans son diocèse.

2023 sera le couronnement de sa carrière :

  • Février : le pape François nomme Fernández membre du dicastère de la culture et de l’éducation.
  • Juillet : le pape François le nomme préfet du dicastère de la foi (anciennement Congrégation pour la foi) et président de la Commission théologique internationale.
  • Septembre : le pape François crée Fernández cardinal le jour où il prend ses fonctions de nouveau préfet de la foi.

Il est apparu très tôt que François préfère nommer et promouvoir parmi ses proches collaborateurs des personnes qui portent en elles des secrets personnels et/ou coupables. Parmi eux, une concentration étonnante d’homosexuels. Son agenda homosexuel se révèle sous un angle tout à fait nouveau : il peut être retracé directement par l’ascension de son fils adoptif.

François partage avec lui un autre détail depuis 2013. Cette année-là, il a nommé « Tucho » archevêque. Depuis son ordination épiscopale le 15 juin 2013, Fernández porte en signe de dignité une croix pectorale identique à celle du pape François. Cette croix pectorale, avec laquelle François est apparu sur la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre le 13 mars 2013 au moment où il venait d’être élu pape, a suscité de nombreuses polémiques sur lesquelles nous ne reviendrons pas ici. Le fait est qu’il la porte depuis qu’il a été ordonné évêque le 27 juin 1992. Ce qui est plus remarquable, c’est que son protégé en porte une copie exacte. Signe d’un lien très étroit [ndt: c’est peut-être une interprétation forcée… Par exemple, les armoiries épiscopales de Mgr Ganswein rappellent celles de Benoît XVI, dans ce cas c’est à l’évidence un simple hommage].


Le jésuite et militant homosexuel James Martin et le synode

Il ne manque plus que le jésuite et militant homosexuel James Martin. Lui aussi fait partie des personnes soutenues par le pape François. Lui aussi a été nommé par François comme synode du synode sur la synodalité. Le 2 octobre, le journal El Periodico a publié une interview du jésuite avec un titre évocateur :

Le jésuite James Martin
« Il y a beaucoup de prêtres qui sont gays et célibataires. Il est important de le dire ».

Est-ce la réalité?

Le père James Martin poursuit avec sa déclaration le même objectif que l’évêque Georg Bätzing, président de la conférence épiscopale allemande. A travers de nombreuses offensives, il s’agit de faire tomber le rempart qui entoure l’enseignement moral de l’Eglise.

Les homosexuels devraient être autorisés à être ordonnés prêtres, a demandé Bätzing. Ils sont tous très sages, rétorque James Martin. Il ne s’agit pas de sarcasme ou de s’en prendre à ceux qui portent effectivement leurs penchants comme un fardeau et sont fidèles. (Mais il ne faut pas oublier que l’on parle de quelque chose qui, selon leurs propres termes, ne devrait pas exister dans l’Église).

L’ironie , c’est que la réalité est délibérément occultée par les militants homosexuels. C’est pour cette raison que la cause principale du scandale des abus sexuels, à savoir qu’au moins 80% des cas d’abus commis par des membres du clergé sont des abus homosexuels, est occultée. Elle est occultée par James Martin, par l’évêque Bätzing et par le pape François. Cela donne l’impression que leur approche de la question n’inspire pas confiance.

La réalité est qu’ils veulent reconnaître l’homosexualité et la rendre possible suivant l’esprit du temps ou/et de leur propre implication homosexuelle. Le reste n’est que tactique transparente. Tout le pontificat du pape François consiste en une myriade de gestes par lesquels il tente de rendre l’homosexualité acceptable dans l’Église. Regardons donc l’interview du jésuite James Martin. Remarquez comment Martin parle de l’homosexualisation de la société et comment il réduit l’Eglise à accepter les développements dans le monde.

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El Periodico : Pensez-vous qu’il y a plus d’intérêt pour la communauté LGTBI au sein de l’Eglise que qu’on le pense ?

James Martin SJ : Les personnes qui ont participé au document de travail [le texte qui définit les sujets à aborder pendant le synode] m’ont dit que la moitié des diocèses du monde entier ont mentionné la nécessité d’une plus grande acceptation et inclusion des personnes LGTBI. Cela n’est pas limité à l’Occident, mais est répandu dans le monde entier. Mais ce n’est pas non plus surprenant. Plus les personnes qui s’identifient à la communauté LGTBI sont nombreuses, plus les familles, les paroisses et les diocèses sont concernés. Il y a donc un intérêt naturel et croissant à comprendre comment la communauté LGBTI peut être prise en charge pastoralement.

El Periodico : Au synode, vous serez peut-être assis à côté de catholiques très conservateurs, dont certains sont très haut placés et opposés à vos positions. Votre objectif n’est-il pas une mission impossible ?

James Martin SJ : Mon objectif est d’écouter l’Esprit Saint, et je pense que cela devrait être aussi l’objectif du Synode.

El Periodico : Y aura-t-il des tensions pendant la rencontre ?

James Martin SJ : C’est probablement inévitable, mais nous ne devrions pas avoir peur des tensions. Le premier synode de l’histoire de l’Église a été le Concile de Jérusalem, qui s’est tenu vers 50 après Jésus-Christ. A l’époque, il y avait beaucoup de tensions, mais l’Esprit Saint a quand même pu agir.

El Periodico : Quelles ouvertures pensez-vous possibles ?

James Martin SJ : Pour être honnête, je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre. Je pense que lors de cette première session [la prochaine aura lieu l’année prochaine], nous nous concentrerons sur la manière dont nous pouvons nous parler et nous écouter les uns les autres.

El Periodico : Certains disent que l’homosexualité est omniprésente dans l’Église, depuis les séminaires jusqu’au sommet du Vatican. Est-ce le cas ?

James Martin SJ : Il y a certainement beaucoup de prêtres homosexuels chastes et célibataires dans l’Église. Il est important de le dire. Mais j’insiste sur le fait qu’il est important de souligner que ces prêtres, tout comme leurs collègues hétérosexuels, mènent une vie chaste et célibataire et consacrent leur vie au service de l’Église. Cela a probablement toujours été le cas.
Il est impossible de savoir combien de prêtres sont homosexuels en raison de la stigmatisation qui entoure encore ce sujet. Beaucoup d’entre eux ont souffert en silence parce qu’on se moquait d’eux, même lorsqu’ils servaient dans l’église. Ces prêtres ont célébré des messes, baptisé des enfants, célébré des mariages, visité des malades à l’hôpital et enterré des proches.

El Periodico : Certaines des positions les plus conservatrices de l’Eglise catholique proviennent du clergé américain. Pourquoi ?

James Martin SJ : C’est une bonne question. Peut-être que certaines personnes sont désorientées. Ce que je trouve vraiment troublant, c’est qu’aux États-Unis, certaines des mêmes personnes qui, pendant les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît, soutenaient qu’un pape ne devrait jamais être critiqué, le font maintenant quotidiennement sous François [ndt: quel toupet!!!!].

El Periodico : Comment voyez-vous le conflit entre l’Église allemande et l’Église américaine ?

James Martin SJ : Je ne le vois pas comme un combat. Les deux églises répondent aux besoins de leurs paroissiens. Il est vrai que certains dirigeants de l’Eglise allemande peuvent avoir une approche plus progressiste sur certains aspects, mais il n’y a pas de différence fondamentale. Après tout, nous récitons tous le même credo le dimanche.

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Voilà pour l’interview du père James Martin.

Le fait est que l’Église se rend aujourd’hui à un synode où les militants homosexuels ont une position très forte. Ils sont nombreux à siéger en tant que « synodaux » au cœur de l’action, qu’ils peuvent influencer et orienter.

Ceci a été rendu possible par le pape François : directement par les synodaux qu’il a personnellement nommés, comme le père James Martin, et indirectement par sa politique de ressources humaines de plus de dix ans et la restructuration de la Curie romaine, du Collège des cardinaux et de l’épiscopat mondial qu’elle a entraînée.

Au début, Victor Manuel Fernández devait être nommé synodal ad personam par François. Aujourd’hui, il siège d’office à l’assemblée synodale en tant que préfet de la foi.

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