Par une note en date du 31 mai 1999 explicitement signée par le Préfet, le Cardinal Joseph Ratzinger, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi statuait que « Sœur Jeannine Gramick, SSND [School Sisters of Notre-Dame], et le Père Robert Nugent, SDS [Societas Divini Salvatoris] , sont interdits de façon permanente de tout travail pastoral impliquant des personnes homosexuelles et sont inéligibles, pour une période indéterminée, à toute fonction dans leurs instituts religieux respectifs ». Point barre.
François, dans un nouvel acte de rébellion contre son prédécesseur, réhabilite la « religieuse » activiste pro-gay en la recevant en grande pompe au Vatican. Précisions de Giuseppe Nardi
François donne une nouvelle gifle à son prédécesseur
AUDIENCE DE 50 MINUTES AVEC LA MILITANTE PRO-GAY JEANNINE GRAMICK
Giuseppe Nardi
katholisches.info
18 octobre 2023
« Dans un moment autrefois inimaginable », pour reprendre l’allusion directe sur leur site, la cofondatrice de l’organisation homosexuelle New Ways Ministry, la militante homosexuelle américaine, lesbienne assumée et religieuse Jeannine Gramick, a été reçue hier après-midi par François à Sainte-Marthe.
Le pape lui a consacré 50 minutes. Un signal clair de l’importance qu’il accorde à l’agenda homosexuel. Pour rappel, le 12 juin 2014, François n’avait pas trouvé cinq minutes à consacrer à Ludovine de la Rochère, la courageuse présidente de la Manif pour tous, le populaire mouvement français pour la défense de la famille et du droit à la vie et contre la légalisation du mariage homosexuel, et seulement entre deux portes, en marge de sa messe matinale à Sainte-Marthe. L’audience accordée à Ludovine de la Rochère n’avait été obtenue que grâce à l’insistance des dignitaires français et vaticans.
Pour les militants homosexuels dans l’Eglise, les portes sont ouvertes
Comme il l’a déjà fait au cours des dix dernières années, François réhabilite indirectement, mais de manière significative, une autre opposante de premier plan à la doctrine morale et religieuse de l’Église en accordant une audience à Jeannine Gramick. Ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, avaient adopté une attitude très différente.
Sur la photo prise hier avec le pape François, Sœur Gramick apparaît pour la première fois dans son habit religieux, auquel elle n’accorde habituellement aucune importance. L’entourage de Gramick était composé de trois autres membres de son organisation homosexuelle New Ways Ministry
Sur le site Internet de l’organisation, on peut lire:
Sœur Jeannine, cofondatrice de New Ways Ministry, a transmis au pape François les salutations des catholiques LGBTQ+ de l’Église américaine. Elle l’a remercié pour son ouverture à bénir les partenariats entre personnes de même sexe et pour son opposition à la criminalisation des personnes LGBTQ+ dans la société civile.
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Cette rencontre est remarquable car elle reflète l’acceptation continue des questions et du travail LGBTQ+ par les responsables catholiques. Les précédents papes et dirigeants de l’Eglise se sont opposés à Sœur Jeannine et à New Ways Ministry. Cette rencontre représente aujourd’hui une nouvelle ouverture à l’approche motivée par la pastorale et la recherche de la justice que Sœur Jeannine et son organisation pratiquent depuis longtemps ».
Le même site rapporte les propos de Sœur Grammick:
« Cette rencontre a été très émouvante pour moi. Depuis le jour de son élection, j’aime et j’admire le pape François pour son humilité [!!!], son amour des pauvres et de ceux qui sont rejetés par la société. Il est le visage humain de Jésus à notre époque. Le pape François regarde dans votre cœur et ses yeux disent que Dieu vous aime ».
Puis le déroulement de l’audience est décrit en ces termes:
« Cette rencontre était la dernière des interactions entre le pape François, Sœur Jeannine et New Ways Ministry, qui ont commencé il y a plus de deux ans. Sœur Jeannine a développé une correspondance amicale avec lui. Dans une lettre, le pape François l’a qualifiée de ‘femme courageuse’ et lui a envoyé une lettre manuscrite la félicitant pour ses 50 ans de mission LGBTQ+.
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Après avoir entendu des amis dire que le pape François voulait absolument rencontrer Sœur Jeannine, elle lui a écrit pour lui demander si elle pouvait lui rendre visite et amener Francis DeBernardo, le directeur exécutif, et Robert Shine, le directeur adjoint, qui étaient à Rome pour couvrir l’assemblée générale du Synode sur la synodalité, ainsi que Matthew Myers, un membre adjoint de l’équipe de New Ways Ministry. Le pape François les a chaleureusement salués, ainsi que le groupe ».
La lettre de félicitations de François à Gramick a été publiée dans la revue jésuite américaine America par un autre activiste homosexuel bien connu et soutenu par François, le Père James Martin, SJ.
Nous-mêmes écrivions le 6 juin 2023 :
« La désintégration marxiste du langage et de la pensée a continué à progresser aux États-Unis. C’était également le cas de la LCWR, la plus grande association d’ordres religieux féminins en nombre. Le pape Benoît XVI avait dû intervenir parce que la pensée féministe qui y était cultivée s’était transformée dans certains cas en hostilité ouverte envers les hommes et en lesbianisme. Cela allait jusqu’à interdire aux prêtres l’accès aux couvents de femmes. Les religieuses vivaient ainsi sans sacrements, qu’elles se procuraient – selon leur raisonnement – elles-mêmes.
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C’est dans ce contexte que Jeannine Gramick a fondé en 1977, avec un prêtre apostat, l’organisation homosexuelle New Ways Ministry. Gramick était membre des School Sisters of Notre Dame, fondées en 1833 à Neunburg vorm Wald, en Allemagne.
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Quand la Congrégation pour la doctrine de la foi, dirigée par le cardinal Joseph Ratzinger, a exigé en 1999 qu’elle prenne ses distances avec l’hérésie homosexuelle, elle a quitté l’ordre pour rejoindre les Sœurs de Lorette. Il n’est pas nécessaire d’ajouter quoi que ce soit sur leur état. En 2014, Gramick a signé une lettre ouverte au président américain de l’époque, Barack Obama, dans laquelle elle l’encourageait à promouvoir le meurtre d’enfants à naître par l’avortement dans le monde entier.
La confusion engendre sans cesse de nouvelles confusions ».
Gramick compte donc pour François, d’une certaine manière, également parmi les « grands », parmi lesquels il avait déjà désigné les lobbyistes de l’avortement, de l’homosexualité et de l’euthanasie et les ennemis déclarés de l’Eglise Emma Bonino et Marco Pannella.