Le 15ème rapport de L’Observatoire Van Thuan sur la doctrine sociale de l’Eglise vient d’être publié. Même s’il y a peu de chances que les lecteurs de ce site l’aient entre les mains, rien que son titre est l’occasion de réfléchir sur un thème qui empoisonne notre époque, et tout particulièrement l’Occident, et que les grands médias se hâtent d’évacuer en affublant ses manifestations trop voyantes du qualificatif de « fake news » et en traitant ceux qui expriment leurs soupçons de complotistes. Pourtant, il existe bel et bien des forces obscures qui manœuvrent dans l’ombre – mais pas entièrement – pour orienter la politique des états, et pas seulement pour faire du profit (ce qui serait compréhensible, car humain) mais surtout pour façonner les consciences, dont les gouvernements ne sont que les marionnettes. « Et c’est là que le Deep State rejoint le Great Reset« .

Deep State. La politique manœuvrée depuis l’ombre

La nouvelle est toute récente: les manifestations contre Israël qui ont lieu ces jours-ci en Europe sont possibles aussi grâce au financement de l’Open Society de George Soros, ou plutôt du fils de Soros [ndt: ???] Il s’agit là d’un exemple de Deep State, ou État profond : le privé qui manœuvre la politique internationale dans les coulisses.

Le 15e ”Rapport sur la doctrine sociale de l’Église de l’Observatoire cardinal Van Thuân”, est consacré à ce sujet d’actualité. Le titre est très clair : “Un Deep State planetario? La politica governata dall’ombra” [Un Deep State planétaire ? La politique gouvernée de l’ombre].

  • Qui finance les ONG qui sillonnent la Méditerranée ?
  • Pourquoi les juges des tribunaux internationaux jugent-ils souvent des organisations de la société civile dont ils ont été les dirigeants ?
  • Comment fonctionne le système des « portes tournantes » entre l’Union européenne et les grands groupes privés ?
  • Comment est-il possible que le FBI ait enquêté sur un président en exercice et que Twitter ait censuré des informations importantes pendant la dernière campagne électorale américaine ?
  • Pourquoi des entités privées telles que la BCE remplissent-elles des fonctions politiques majeures ?
  • Quelle est l’influence des grandes fondations américaines sur la ligne politique d’organismes internationaux tels que l’OMS ?

À quoi se réduit la démocratie si nous organisons des élections mais que tout reste comme avant parce que les vraies décisions sont prises non pas à la lumière du jour mais en secret ?

(…)
L’analyse du rapport ne cède en rien à la dietrologie, au conspirationnisme ou à des théories du complot savamment élaborées. Il s’agit au contraire d’enquêter objectivement sur les faits et de les lire sous l’angle de la vérité. Si le Deep State est par définition « dans l’ombre », cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’éléments objectifs à évaluer.

Quand en 2016 Mike Lofgren publia son livre The Deep State: The Fall of the Constitution and the Rise of a Shadow Government , alors qu’il avait été fonctionnaire parlementaire, on vit apparaître au grand jour un « système » similaire à la relation entre le marionnettiste et les marionnettes. Lofgren révélait le conditionnement des administrations Bush Jr, Clinton et Obama par le Deep State.

Le Deep State se cache, mais il ne parvient pas à le faire complètement et de nombreux signaux de son pouvoir sont révélés par divers canaux, tels que le financement du Hamas par Soros et les manifestations européennes en sa faveur. Les auteurs du rapport ont étudié ces signaux émergents dans différents domaines et en ont tiré un tableau complet et plutôt inquiétant.

(…)

Certains disent qu’après tout, un État profond a toujours existé. C’est vrai, mais aujourd’hui quelque chose a changé pour deux raisons : le phénomène est devenu mondial et, agissant dans l’ombre, il n’y a plus seulement la volonté de faire des profits privés, mais celle de remodeler la société.

Et c’est là que le thème du Deep State rejoint celui du Great Reset.

Share This