Répondant à une question lors d’une énième interview, concédée cette fois à la première chaîne publique italienne à une heure de grande écoute, il a confirmé sa présence à la grand’messe écolo qui sera cette année célébrée à Dubaï (!!) entre la fin de de ce mois et le début du mois de décembre.
Il faut dire que l’heure est grave, « ne rien faire serait suicidaire », et cela justifie que notre bon Saint-Père ferme les yeux sur la tenue de l’évènement dans un pays (Les Emirats Arabes Unis) qui est  « l’un des plus grands producteurs d’hydrocarbures au monde, et l’un des plus gros émetteurs de CO2 par habitant ».

RCF, la confidentielle « radio chrétienne francophone » (je les cite car l’article m’est tombé sous les yeux via Il Sismografo) titre: LE PAPE À LA COP 28 POUR COMBATTRE L’EFFRITEMENT DU MONDE.

L’auteur du papier poursuit:

Entre inquiétude, colère contre l’inaction et le climatoscepticisme et désir de faire bouger les lignes, le pape François ira à la COP 28. Parce que pour lui, ne rien faire alors que « le monde s’effrite et s’approche peut-être d’une rupture » serait « suicidaire ».

https://www.rcf.fr/articles/actualite/le-pape-a-la-cop-28-pour-combattre-leffritement-du-monde

La suite sur leur site internet…

Sur ce sujet, je renvoie plutôt le lecteur à ce réjouissant éditorial publié aujourd’hui sur le site Boulevard Voltaire, signé Richard Hanlet

(…)

Comme la COP21 de Paris, présidée par un Laurent Fabius plein d’étoiles dans les yeux, l’épisode 28 marquera toutefois une étape particulière. Car sans attendre le bristol, deux personnalités se sont invitées sur-le-champ : le pape François et le roi Charles III, ou l’œcuménisme chrétien au pied de Gaïa sur le sol musulman. Le jésuite n’avait-il pas appelé, en octobre, à une transition énergétique « contraignante», mettant en garde contre les climato-sceptiques et fustigeant le « mode de vie irresponsable du modèle occidental », préférant sans doute l’islamique ?

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Mais faut-il que la situation soit grave ! Pas celle de la Terre – qui en a vu bien d’autres – mais celle de l’opinion mondiale (à vrai dire, surtout occidentale) qui commence à se demander si tout ce qu’on lui impose au nom de la transition énergétique est bien raisonnable.
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Il était donc urgent d’accueillir deux lieutenants de Dieu sur la terre, l’un élu à Rome sur l’inspiration de l’Esprit saint et l’autre oint à Westminster, pour consacrer la nouvelle religion officielle du XXIe siècle : l’écologisme. 

La messe est dite, il n’est désormais plus question de science mais de foi. Les climato-sceptiques, hommes de peu de foi et, pour tout dire, hérétiques relaps des temps modernes, ne participeront pas à cette belle liturgie…

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