François aime bien émailler ses discours de petites anecdotes familières, en apparence insignifiantes, censées édifier son auditoire. Généralement, ce sont des saynètes de la vie courante dont lui-même ou une personne de son entourage (généralement son secrétaire… alors que notoirement, il n’a pas de secrétaire) aurait été protagoniste, mais qui sont peu crédibles et semblent plus sortir de son imagination que de ses souvenirs – à moins qu’il ne mélange les deux…
L’une de ses histoires favorites, destinée à alerter sur un problème bien réel, celui de la dénatalité dramatique dans les pays occidentaux (dire que c’est le même qui en 2015, avait enjoint aux catholiques de ne pas « se reproduire comme des lapins »!, cf. Respect pour les lapins), évoque les trop nombreux couples qui préfèrent les chiots aux enfants, et promèneraient (selon lui!) des petits chiens dans des poussettes pour bébés (de mémoire, la dernière fois qu’il a raconté une variante de cette histoire, c’est lors de son déplacement à Marseille en septembre dernier).
Il vient apparemment de récidiver dans un discours adressé aux préfets d’Italie, où il relie comme par hasard et conformément à la vulgate du mondialisme ce problème de dénatalité à l’accueil des migrants. Récit de Luis Badilla, décidément de plus en plus critique

Le Pape revient sur l’histoire des chiots à la place des enfants …

Dans le passé, il avait été contredit après un récit presque identique

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Le pape François et l’histoire du petit chien à bénir à la place de l’enfant. Des histoires différentes et un démenti de la part d’une enseignante des Marches. Un argument peu convaincant pour parler de la question de la dénatalité, une réalité très grave dans de nombreuses régions du monde.

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Aujourd’hui, le Saint-Père a adressé un discours important aux préfets d’Italie reçus en audience. Au cours de son discours, il est revenu sur l’histoire des chiots que l’on chouchoute à la place des enfants. Une histoire très similaire avait déjà été racontée dans le passé et avait été réfutée par la suite. À l’époque, le protagoniste était lui-même et l’un de ses secrétaires. Aujourd’hui, le protagoniste est toujours l’un de ses secrétaires. Dans les trois cas, le scénario est le même : la place Saint-Pierre.
Voici ce que François a dit aujourd’hui :

« Nous devons être prudents. Les migrants doivent être accueillis, accompagnés, promus et intégrés. S’il n’y a pas cela, il y a danger ; s’il n’y a pas ce chemin vers l’intégration, il y a danger.

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Et cela me fait penser à un autre problème. Les migrants sont utiles lorsqu’ils sont bien intégrés. L’Italie est un pays qui manque d’enfants, et les migrants arrivent. Je suis préoccupé par le problème du faible taux de natalité en Italie. Ils n’ont pas d’enfants. Un de mes secrétaires qui se promenait sur la place l’autre jour me racontait : une dame s’est approchée de moi avec une poussette et un bébé ; il est allé caresser le bébé… c’était un petit chien ! Les petits chiens sont à la place des enfants. Pensez-y. La responsabilité qu’ont les Italiens d’avoir des enfants pour grandir et aussi d’accueillir des migrants comme des fils ».

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https://www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2023/december/documents/20231211-prefetti.html
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