prononcée en la fête de Notre-Dame de Guadalupe, samedi dernier au sanctuaire à Elle dédiée, à La Crosse (Wisconsin) son diocèse d’origine. Comment les forces du Great Reset se servent du Covid pour faire avancer leur agenda.

Le cardinal Burke : « Ainsi les forces du Great Reset se servent du Covid pour faire avancer leur programme »

AM Valli, 14 décembre, ma traduction (source)

À une époque où « nous avons besoin d’être proches les uns des autres dans l’amour chrétien, les forces du monde veulent nous isoler et nous faire croire que nous sommes seuls et dépendants des forces séculières, faisant de nous les esclaves de leur programme meurtrier et impie ».

Ce sont les mots adressés aux fidèles par le cardinal Raymond Burke au cours d’une puissante homélie samedi dernier au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe, qu’il a voulu et fondé à La Crosse, dans le Wisconsin (son diocèse d’origine, dont il était évêque), et lieu de pèlerinage intense.

« Nous venons à Notre-Dame de Guadalupe le jour de sa fête avec le cœur lourd et troublé », a dit le cardinal. « Notre nation traverse une crise qui menace son avenir même de liberté et de démocratie. La propagation mondiale du matérialisme marxiste, qui a déjà apporté la destruction et la mort dans la vie de nombreuses personnes et qui a menacé les fondations de notre nation pendant des décennies, semble maintenant prendre le pouvoir sur la nation entière ».

« Pour obtenir des bénéfices économique, nous nous sommes permis, en tant que nation, de devenir dépendants du parti communiste chinois, porteur d’une idéologie totalement opposée aux fondements chrétiens sur lesquels les familles et notre nation restent en sécurité et prospèrent ».

Le cardinal Burke a parlé spécifiquement des États-Unis, mais « à l’évidence, de nombreuses autres nations sont aux prises avec une crise similaire et alarmante ».

« Ensuite, il y a le mystérieux virus de Wuhan, dont la nature et la prévention font quotidiennement l’objet d’informations contradictoires dans les médias. Ce qui est clair, de toute façon, c’est qu’il a été utilisé par certaines forces, ennemies des familles et de la liberté des nations, pour faire avancer leur programme maléfique. Ces forces nous disent que nous sommes maintenant les sujets de ce qu’on appelle le « Great Reset« , la « nouvelle normalité », qui nous est dictée à travers la manipulation opérée par eux des citoyens et des nations par l’ignorance et la peur ».

Compte tenu de ces conditions « graves », on demande maintenant aux Américains de trouver « des moyens de comprendre et de diriger » leur vie dans une « maladie et sa prévention », plutôt que « dans Dieu et son plan pour notre salut ».

« La réponse de nombreux évêques et prêtres, et de nombreux fidèles, a manifesté un manque douloureux d’une bonne catéchèse. Il y a tant de personnes dans l’Église qui d’semblent ne pas comprendre que le Christ continue son œuvre de salut en temps de peste et autres catastrophes ».

« De plus, notre sainte mère l’Église, l’épouse sans tache du Christ, en qui le Christ est toujours à l’œuvre pour notre rédemption éternelle, est assaillie par des rapports de corruption morale, surtout en ce qui concerne les sixième et septième commandements, qui semblent s’accroître de jour en jour. Dans notre pays, les reportages sur Theodore McCarrick ont, à juste titre, incité de nombreux catholiques fervents à interroger les pasteurs qui, conformément au plan du Christ pour l’Eglise, doivent être leurs guides sûrs, enseignant les vérités de la foi, les guidant à adorer Dieu et à le prier, dans la discipline perpétuelle de l’Eglise ».

Au lieu de cela, les fidèles ne reçoivent trop souvent « rien en réponse, ou une réponse qui n’est pas fondée sur des vérités immuables concernant la foi et la morale ».

« Ils reçoivent des réponses », a dénoncé le cardinal, « qui semblent venir non pas de pasteurs mais de gestionnaires laïques. La confusion sur ce que l’Église nous enseigne et exige réellement de nous conformément à son enseignement génère des divisions toujours plus grandes au sein du corps du Christ. Tout cela paralyse l’Eglise dans sa mission de témoignage de la vérité divine et de l’amour divin à un moment où le monde n’a jamais eu autant besoin que l’Eglise soit un phare ».

« Dans sa rencontre avec le monde, l’Église veut faussement s’y adapter au lieu de l’appeler à la conversion dans l’obéissance à la loi divine écrite dans le cœur de chaque homme et révélée dans sa plénitude dans l’incarnation rédemptrice de Dieu le Fils ».

Ces problèmes « posent un formidable défi » à la vie chrétienne et ont produit « les souffrances les plus douloureuses » chez de nombreux fidèles.

« Oui, nos cœurs sont de façon compréhensible, lourds, mais le Christ, par l’intercession de sa Vierge Mère, élève nos cœurs vers le sien, renouvelant notre confiance en Lui, qui nous a promis le salut éternel dans l’Église. Il ne sera jamais infidèle à ses promesses. Il ne nous abandonnera jamais. Ne nous laissons pas tromper par les forces du monde et par les faux prophètes. N’abandonnons pas le Christ et ne cherchons pas notre salut là où il n’est pas possible de le trouver ».

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