Le docteur Paolo Gulisano s’interroge: l’ « utilité » de cette variante du covid (opportunément apparue au moment où va commencer la campagne de vaccination) serait-elle de nous maintenir dans un état de tension permanent, préfigurant des « lockdowns » à répétition et y préparant l’opinion? Et qu’en est-il pour les vaccins? Peut-on avoir raisonnablement l’assurance que ceux développés jusqu’à présent seront efficaces contre les mutation (en réalité normales) du virus? Ne vaudrait-il pas mieux faire l’inverse de ce qu’on a fait jusqu’à présent, à savoir privilégier la recherche de traitements et utiliser ceux qui ont fait la preuve de leur efficacité, plutôt qu’un vaccin à l’efficacité douteuse et aux effets secondaires inconnus?

Bref… J’suis pas complotiste (quoi que…), mais quand même, ça fait beaucoup de questions, plus que légitimes!!

Le virus anglais nous projette dans l’infini pandémique

Docteur Paolo Gulisano
La NBQ
22 décembre 2020
Ma traduction

Mêmes symptômes, même traitement et probablement même vaccin. De plus, en microbiologie, la mutation virale est normale. Alors pourquoi tout le monde parle-t-il du covid muté de l’Angleterre ? C’est simple : de nouvelles souches virales signifient de nouveaux lockdowns, de nouvelles urgences hospitalières, la répétition de scénarios que nous avons déjà connus. Au moins pour un temps, le virus d’Albion représentera une menace fantôme, mais qui sera utile pour attiser la peur et justifier de nouveaux confinements.

Nous l’avons écrit il y a peu de temps, en nous inspirant d’un article paru dans Science : la crise pandémique est destinée à durer jusqu’en 2025.

Les nouvelles en provenance d’Angleterre ont commencé à être utilisées pour augmenter le taux de peur dans la population, qui est déjà très élevé en soi: une « variante » du Sars-Cov 2 a été identifiée en Grande-Bretagne, et le premier aspect qui a été souligné est sa vitesse de transmission, qui serait jusqu’à 70% plus élevée que celle du virus jusqu’ici dominant. Le conditionnel est de rigueur, car que savons-nous de cette variante britannique du Covid-19 ? Est-elle plus mortelle ou plus grave que la souche initiale ? Quels sont les symptômes et les différences entre les deux ? À l’heure actuelle, les informations disponibles suggèrent que la nouvelle variante du Covid découverte en Angleterre provoque les mêmes symptômes que la souche originale. Les personnes qui contractent le virus peuvent avoir de la fièvre, une toux sèche et de la fatigue ou même des douleurs musculaires, des maux de gorge, des maux de tête, une conjonctivite, de la diarrhée, une perte de goût et d’odorat. En bref, les mêmes symptômes que la souche virale identifiée il y a près d’un an en Chine. Y compris des symptômes graves tels que des difficultés respiratoires.

C’est ce qui ressort des informations fournies par les autorités britanniques. Cependant, la nouvelle a explosé de façon psychologiquement dévastatrice précisément parce qu’elle fait croire au public que nous ne nous débarrasserons jamais du cauchemar de la pandémie. De nouvelles souches virales signifient de nouveaux lockdowns, de nouvelles urgences hospitalières, la répétition, en somme, de scénarios que nous avons déjà vécus. Et ce nouveau cauchemar a un nom qui évoque des scénarios dystopiques ou de science-fiction : mutations.

En réalité, les mutations virales sont un événement qui n’a rien d’exceptionnel, car elles sont fréquentes, presque la norme en microbiologie. De fait, plusieurs mutations du Covid-19 se sont déjà propagées. Par conséquent, nous ne voyons pas la raison de cette insistance hâtive sur le danger du New British Covid. Cette alarme devrait plutôt nous faire réfléchir aux risques de ces choix concernant les thérapies à utiliser contre le Covid-19 qui pourrait avoir sélectionné une nouvelle souche et produit la mutation. Une hypothèse inquiétante avancée par les chercheurs britanniques est que les mutations se sont développées chez un patient souffrant du Covid-19 pendant deux mois et traité avec l’antiviral Remdevisir, qui a peut-être sélectionné un virus capable d’échapper au traitement.

Pour autant que – comme cela semble être le cas – la variante provenant du Royaume-Uni ne soit pas plus grave que celle qui nous a été envoyée l’année dernière par la Chine, il y a cependant un certain nombre de questions concernant les nouveaux scénarios épidémiologiques qui pourraient se dessiner.

Premièrement, est-il possible de reconnaître la nouvelle souche mutée et de la distinguer de la souche originale ? Avec le test sérologique, certes, oui, mais avec les prélèvements effectués actuellement en Angleterre même, il n’est pas possible d’identifier spécifiquement la nouvelle variante.

Le virus qui vient d’Albion représentera donc – au moins pour un temps – avant tout une menace fantôme, utile cependant pour raviver la peur et justifier de nouveaux lockdowns.

La question cruciale que beaucoup se posent alors est la suivante : qu’est-ce que cela change pour les vaccins ? Rien, est la réponse. La road map de l’organisation vaccinale se poursuit – elle oui – sans aucune mutation. Du président du Conseil supérieur de la santé Franco Locatelli au virologue Fabrizio Pregliasco, en passant par Giacomo Gorini, chercheur à l’Institut Jenner de l’Université d’Oxford, sont immédiatement venues des assurances fermes et rassurantes: les vaccins préparés contre le Coronavirus devraient conserver leur efficacité.

Cependant, selon un immunologiste de renom, le professeur Andrea Cossarizza, il est absolument prématuré de spéculer sur la possibilité que la mutation puisse affecter l’effet du vaccin. « Nous devons nous appuyer sur des preuves scientifiques que nous n’avons pas aujourd’hui », a-t-il déclaré. En fait, nous savons que certains virus, tels que les virus de la grippe, sont en constante mutation, ce qui signifie que de nouveaux vaccins doivent être développés chaque année. Serait-ce le futur scénario du Covid ? Devenir un virus saisonnier qui mute année après année, nécessitant des millions de nouvelles vaccinations chaque année ? C’est possible. Mais à ce stade, il est légitime de se demander, face à un virus présentant ces caractéristiques, si la véritable solution ne réside pas dans la recherche de médicaments permettant de guérir efficacement le Covid, dans toutes ses versions mutéees.


Une solution à portée de main avec les découvertes et les preuves scientifiques en matière de thérapie qui sont en train d’émerger.

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