Dans un article passionnant (à lire absolument) le docteur Gulisano nous explique ce qui se cache derrière cette communication-propagande, ou le vaccin AstraZeneca joue le rôle de bouc émissaire: il s’agit en effet d’une guerre (commerciale, mais aussi idéologique) sans merci, où tous les coups sont permis (et où se profile l’ombre inquiétante d’un certain Bill G.). Mais il n’y a pas que les effets immédiats. On assiste à une authentique révolution dans le domaine de la vaccination, à travers la promotion des sérums à ARN messager, dont on ignore les effets à long terme, en particulier auto-immuns et neurologiques.

Face à la réalité désormais indiscutable des effets indésirables après une vaccination, quelqu’un doit payer, afin de garantir que d’autres vaccins continuent d’être utilisés. D’une certaine manière, c’est admettre ce que certaines voix tentent depuis un certain temps avec beaucoup de difficultés – étouffées par le bruit médiatique – d’expliquer: cette campagne de vaccination est une grande expérience. Ce fait étant finalement admis, le récit officiel pourrait commencer à dire: c’est vrai, il peut y avoir des vaccins qui provoquent des effets secondaires, des vaccins « mauvais », mais heureusement il y a des vaccins « bons ».

Qu’est-ce qui différencie les « bons vaccins » des autres ? Que ce sont ceux à ARNm. Au-delà de la possible guerre commerciale entre les entreprises, il y a aussi cet aspect qui inquiète: il semble que l’on veuille penser que les meilleurs produits, le vrai dieu-vaccin, ce sont ceux qui utilisent cette technique très récente et expérimentale.

Dans la guerre des vaccins, c’est le plus dangereux qui l’emporte.

Dr Paolo Gulisano
La NBQ
19 avril 2021
Ma traduction

Surprise du rapport AIFA: les vaccins Pfizer et Moderna ont causé plus de décès qu’AstraZeneca. Pourtant, ce sont eux qui sont destinés à rester seuls sur le marché. Effet d’une guerre commerciale sans merci. Et Bill Gates, qui a des intérêts dans Pfizer, a financé une étude, publiée dans le New England Journal of Medicine, qui démolit l’efficacité d’AstraZeneca.

L’Agence italienne des médicaments (Aifa) a publié le troisième rapport de pharmacovigilance sur les vaccins COVID-19. Les données recueillies et analysées concernent les déclarations d’effets indésirables suspectés enregistrées dans le Réseau National de Pharmacovigilance entre le 27 décembre 2020 et le 26 mars 2021 pour les trois vaccins utilisés dans la campagne de vaccination actuelle.

Au cours de la période considérée – un peu moins de trois mois car après le lancement-propagande de Noël, la campagne de vaccination a effectivement commencé début janvier – 46 237 rapports ont été reçus sur un total de 9 068 349 doses administrées (taux de déclaration de 510 pour 100 000 doses), dont 92,7 % concernaient des événements non graves, qui se sont complètement résolus, tels que douleur au point d’injection, fièvre, asthénie/fatigue, douleurs musculaires.

Les signalisations graves correspondent à 7,1% du total, avec un taux de 36 événements graves pour 100 000 doses administrées, indépendamment du type de vaccin, de la dose (première ou deuxième) et du rôle causal possible de la vaccination. La plupart des signalisations concernent le vaccin Comirnaty de Pfizer (81%), jusqu’à présent le plus utilisé dans la campagne de vaccination (77% des doses administrées), avec une augmentation des signalisations concernant le vaccin AstraZeneva (désormais Vaxzevria) (17%) suite à l’utilisation accrue de ce vaccin (18% des doses administrées). Les notifications concernant le vaccin Moderna, en revanche, représentent2 % du total et sont proportionnelles au nombre plus limité de doses administrées (5 %).

Les événements rapportés sont principalement survenus le jour même de la vaccination ou le lendemain (87% des cas). Pour tous les vaccins, les effets indésirables les plus signalés sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires/articulaires, les douleurs au point d’injection, les frissons et les nausées, conformément aux informations connues sur les vaccins utilisés jusqu’à présent en Italie. L’âge moyen des signalisations était de 46 ans et les cas de plus de 60 ans étaient assez rares. Une donnée à souligner absolument, ce sont les 6 rapports d’effets indésirables concernant des enfants entre 20 jours et 18 mois allaités par une mère vaccinée. Cela devrait donner à réfléchir à ceux qui voudraient étendre les vaccinations aux femmes enceintes ou allaitantes.

Un focus est ensuite consacré par Aifa aux événements thromboemboliques après l’administration de Vaxzevria. Il y a eu, dans les 2 semaines suivant la vaccination, de très rares cas de thromboses associés à un faible taux de plaquettes dans le sang. Sur un total de 62 cas insérés dans Eudravigilance [ndt: le réseau européen de traitement des données et le système de gestion pour la notification et l’évaluation des effets indésirables suspectés des médicaments qui ont été autorisés ou qui sont étudiés dans des essais cliniques dans l’Espace économique européen, wikipedia] en Italie, 7 cas (avec deux décès) de thrombose des sinus veineux intracrâniens (CSVT) ont été signalés jusqu’au 22 mars 2021 et 4 cas (avec deux décès) de thrombose de plusieurs vaisseaux sanguins en site atypique, sur 24 cas saisis dans le réseau de surveillance européen pendant la même période. L’analyse approfondie au niveau national de ces rapports est menée avec le soutien d’un « Groupe de travail pour l’évaluation des risques thrombotiques des vaccins anti-COVID-19 », composé de certains des meilleurs experts nationaux en matière de thrombose et d’hémostase.

Les événements indésirables inconnus font l’objet d’une enquête continue au niveau national et européen.

Mais les données les plus significatives et les plus intéressantes sont celles relatives aux décès. En Italie, les morts après avoir reçu le vaccin étaient 100. Et la grande surprise est que ceux-ci avaient reçu le vaccin de Pfizer, Comirnaty. Douze sont décédés après avoir reçu Moderna et 12 autres après avoir reçu AstraZeneca. Le taux de létalité était donc de 1,1 pour 100 000 doses inoculées pour Pfizer, 2,8 pour 100 000 doses pour Moderna (qui a été beaucoup moins utilisé) et 0,7 pour 100 000 doses pour AstraZeneca.

Ainsi, le vaccin le plus dans le collimateur des médias, après d’ailleurs une première phase dans laquelle ils ont tenté de nier toute corrélation, a la létalité la plus faible de tous ceux utilisés, selon les données de l’Aifa. Une donnée tout à fait surprenante par rapport au récit actuel. Un récit qui commence à admettre – même après les suspensions, les retraits, les révisions de la fiche technique, le déplacement des groupes d’âge auxquels administrer le vaccin anglo-suédois – qu’effectivement ce produit peut avoir des problèmes. Il semble désormais certain qu’une fois les doses déjà achetées par le gouvernement épuisées, AstraZeneca ne sera plus utilisé. Un choix plutôt discutable, d’ailleurs, puisque cette décision semble motivée uniquement par des critères économiques (on a payé pour ça, on doit le faire) et moins par le souci de la santé des citoyens qui le recevront.

Mais – se demande-t-on aujourd’hui, après les données communiquées par l’Aifa – AstraZeneca est-il vraiment le « mauvais vaccin », qui va devenir une sorte de bouc émissaire? Face à la réalité désormais indiscutable des effets indésirables après une vaccination, quelqu’un doit payer, afin de garantir que d’autres vaccins continuent d’être utilisés. D’une certaine manière, c’est admettre ce que certaines voix tentent depuis un certain temps avec beaucoup de difficultés – étouffées par le bruit médiatique – d’expliquer: cette campagne de vaccination est une grande expérience. Ce fait étant finalement admis, le récit officiel pourrait commencer à dire: c’est vrai, il peut y avoir des vaccins qui provoquent des effets secondaires, des vaccins « mauvais », mais heureusement il y a des vaccins « bons ».

De nombreuses personnes qui se rendent dans les centres de vaccination regardent désormais avec inquiétude le produit anglo-suédois et réclament Pfizer et Moderna, les bons vaccins, les vaccins sûrs. Si au départ on a proclamé l’avènement du dieu vaccin, au lieu de Celui Un et Trin, aujourd’hui on constate que dans l’Olympe des vaccins il y a des affrontements très lourds. D’autre part, nous parlons de commandes qui se chiffrent en milliards d’euros. Dans cette guerre, AstraZeneca et Johnson & Johnson semblent être les perdants, et nous nous dirigeons vers un duopole, une dyarchie, d’ailleurs très déséquilibrée, où Pfizer va devenir le vaccin par excellence, Moderna acceptant un rôle subalterne. Certains parlent d’une guerre commerciale entre ces grandes multinationales, une guerre où tous les coups sont permis.

Certains commencent à se demander s’il existe une stratégie de communication concernant les informations sur les événements indésirables. En effet, on constate que lorsqu’un décès ou un effet indésirable grave est survenu après l’intervention d’AstraZeneca, le vaccin en question est invariablement cité. En revanche, lorsque le médicament Pfizer est administré, il est dit que la personne est décédée « après la vaccination », sans nommer le sérum responsable. Un détail curieux. Ainsi, au moins jusqu’à ce rapport de l’AIFA, personne ne savait, en dehors des initiés, que Comirnaty et Moderna sont en fait plus problématiques qu’AstraZeneca. Et même, selon les données de Pfizer, il présente environ deux fois plus d’effets secondaires. Et n’oublions pas qu’il s’agit de données largement sous-estimées, comme le communiquent les vaccinés eux-mêmes, qui se tournent souvent vers leur médecin généraliste lorsqu’ils sont confrontés à des symptômes et qu’on leur répond qu’il n’y a aucune corrélation avec la vaccination. En particulier si la vaccination a été faite avec les « bons vaccins ».

Le fait qu’AstraZeneca soit dans le collimateur de la concurrence semble désormais incontestable. D’une manière assez flagrante. La Fondation Bill Gates a financé une étude visant à évaluer la sécurité et l’efficacité d’AstraZeneca par rapport au variant sud-africaine. L’étude a été récemment publiée dans le prestigieux New England Journal of Medicine, et les résultats parlent d’une faible efficacité. Un autre coup dur pour le fabricant, en provenance du magnat américain, qui depuis 2002 est un financier de Pfizer, et qui a financé le développement du vaccin Moderna à travers sa créature, la Coalition For Epidemic Prepared Innovations (CEPI).

Mais il y a un autre fait qui doit faire réfléchir: qu’est-ce qui différencie les « bons vaccins » des autres ? Que ce sont ceux à ARNm. Au-delà de la possible guerre commerciale entre les entreprises, il y a aussi cet aspect qui inquiète: il semble que l’on veuille penser que les meilleurs produits, le vrai dieu-vaccin, sont ceux qui utilisent cette technique très récente et expérimentale. Cela pourrait même être le prélude à une révolution dans le domaine de la vaccination, les vaccins fabriqués avec les techniques traditionnelles, utilisées depuis des décennies, étant mis hors-jeu. Les données relatives aux effets indésirables devraient inciter à beaucoup plus de prudence dans ce jugement, et à porter l’attention non seulement sur AstraZeneca, mais surtout sur les vaccins à ARNm, et leurs effets secondaires dans l’immédiat, puis à moyen et long terme.

Il n’y a en effet pas que des thromboses résultant du produit anglo-suédois. Il peut y avoir des problèmes auto-immunes et neurologiques. Une autre donnée qui suscite l’inquiétude est également celle relative à l’une des personnes décédées à la suite d’une vaccination avec Pfizer, telle que décrite par AIFA : « D’après la description de l’effet indésirable, il est clair que le médicament a provoqué une hyperpyrexie résistante aux antipyrétiques qui a décompensé le patient, causant sa mort trois jours après la première dose du vaccin ARNm. L’épisode de forte fièvre est lié à la vaccination et a déclenché d’autres événements qui ont provoqué une issue fatale, chez un patient déjà très affaibli ». Une fièvre résistante aux antipyrétiques. N’est-ce pas une raison suffisante pour s’inquiéter? Et que seraient les données s’il y avait une pharmacovigilance active et si les effets sur un temps plus longs étaient suivis?

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