Le docteur Gulisano commente l’éditorial du « British Medical Journal » qui met en évidence les pratiques mafieuses de Big Pharma (Pfizer au premier chef) et, dénonce au passage l’attitude des gouvernements qui devront assumer un jour la responsabilité juridique de ce qu’il faut bien appeler des magouilles (et pendant ce temps-là, le Pape leur fait la pub!!)

Les données maintenant. Le BMJ dénonce l’opacité sur les vaccins

Dr Paolo Gulisano
https://lanuovabq.it/it/i-dati-ora-il-bmj-mette-a-nudo-lopacita-sui-vaccini

Un éditorial du British Medical Journal dénonce le retard important pris par les entreprises pharmaceutiques pour fournir les données brutes, nécessaires à un examen indépendant, sur les vaccins et les nouveaux médicaments anti-covid. Le cas de Pfizer, dont l’étude clé est financée et gérée en interne, est retentissant : les données ne seront pas publiées avant 2025. Le BMJ rappelle le scandale du Tamiflu et pointe du doigt les agences de contrôle des médicaments, qui devraient penser à protéger non pas Big Pharma mais la population.

Le British Medical Journal (BMJ), l’une des revues médicales les plus prestigieuses au monde, a lancé un réquisitoire cinglant contre Big Pharma. L’éditorial du numéro du 19 janvier 2022 (Covid-19 vaccines and treatments: we must have raw data, now – Vaccins et traitements Covid-19 : nous devons les données brutes, maintenant) est une véritable bombe, qui mérite d’être lue attentivement, et diffusée. Le fait qu’il soit paru sous forme d’éditorial – partagé comme toujours avec le comité de rédaction, engageant ainsi toute la crédibilité de la revue médicale britannique – et qu’il paraisse dans une revue qui a toujours été favorable aux vaccins anti-covid -, ne laisse aucun doute sur l’extrême gravité de ce que les fabricants de vaccins ont commis et commettent avec la couverture juridique des gouvernements.

Par ailleurs, l’éditorial souligne que le British Medical Journal a toujours soutenu les politiques de vaccination « fondées sur des preuves solides ». Comme nous le savons, il y a malheureusement eu une absence totale de débat scientifique sur les vaccins anti-Covid, débat remplacé par des coups de force de la part des différents gouvernements, avec le gouvernement italien en tête des décisions coercitives et de chantage sur la population, et par des exigences de foi absolue. L’éditorial pointe du doigt le manque inacceptable de transparence dans la transmission des données relatives aux vaccins, comme c’est le cas – ajoute le BMJ – pour les médicaments anti-Covid.

Selon la revue médicale, les citoyens ont été invités à faire confiance au « système », avec l’espoir lointain que les données de recherche relatives à la production de vaccins puissent être mises à disposition pour un examen indépendant à un moment indéterminé dans le futur. Mais la transparence est la clé pour instaurer la confiance et une voie importante pour répondre aux « questions légitimes des gens sur l’efficacité et la sécurité des vaccins et des traitements et sur les politiques cliniques et sanitaires établies pour leur utilisation ». Ces questions légitimes ont jusqu’à présent été éludées, ignorées, voire ridiculisées et taxées de conspirationnisme et de terraplatisme.

Et pourtant, dans le domaine des politiques sanitaires pour la gestion des épidémies, ce n’est pas la première fois qu’il y a un manque de transparence, et le BMJ fait bien de rappeler – pour ceux qui ont la mémoire courte – qu’en 2009, lors de la vantarde pandémie de grippe porcine, il y a eu le scandale du Tamiflu. Les gouvernements du monde entier avaient dépensé des milliards pour acheter un médicament, l’oseltamivir (Tamiflu), présenté comme une panacée pour la pandémie annoncée qui ne s’est pas produite. La plupart des études qui l’avaient soutenu se sont avérées être sponsorisées par le fabricant, et les chercheurs qui demandaient l’accès aux données pour une analyse indépendante ont essuyé un refus.

Aujourd’hui, la même chose se produit avec les vaccins anti Covid.

« Les sociétés pharmaceutiques engrangent d’énormes bénéfices sans que leurs allégations scientifiques fassent l’objet d’un examen indépendant adéquat », affirme le BMJ. Et là, on pointe du doigt les agences de contrôle des médicaments, dont le travail n’est pas de faciliter les affaires des grandes entreprises, mais de protéger la santé des populations. « Nous avons besoin d’une transparence totale des données pour toutes les études, nous en avons besoin dans l’intérêt du public et nous en avons besoin maintenant. »

Ce sont des mots qui pèsent lourd, et qui ne peuvent être ignorés, étant donné l’autorité de la source. Ou allons-nous également coller l’estampille de la honte « no vax » sur le British Medical Journal ?

« Il n’y a pas de place pour des exemptions totales de bonnes pratiques pendant une pandémie. Le public a payé pour les vaccins Covid-19 grâce à un financement public substantiel de la recherche, et c’est le public qui supporte l’équilibre entre les avantages et les inconvénients qui accompagnent la vaccination. Le public a donc droit à ces données et à l’examen de ces données par des experts. »

À ce jour, c’est impossible, et c’est quelque chose, selon le BMJ, qui est moralement inacceptable.

L’étude clé sur le vaccin de Pfizer a été financée par la société et conçue, gérée, analysée et rédigée par des employés de Pfizer. Et Pfizer a indiqué qu’il ne commencera pas à répondre aux demandes de données d’essais avant mai 2025. Les données relatives aux thérapies expérimentales sont tout aussi difficiles à obtenir. Les rapports publiés de l’étude de phase III de Regeneron concernant son traitement par anticorps monoclonal REGEN-COV indiquent catégoriquement que les données relatives aux participants ne seront pas

Les rapports publiés de l’étude de phase III de Regeneron [entreprise américaine de biotechnologie] sur son traitement par anticorps monoclonal REGEN-COV indiquent catégoriquement que les données relatives aux participants ne seront pas mises à la disposition d’autres personnes. on est loin des « actes d’amour » [Bergoglio dixit, ndt]: les secrets de ces médicaments sont jalousement gardés, et toute analyse et collaboration qui pourrait permettre d’améliorer l’efficacité des produits pour vaincre le virus est empêchée.

Et la conclusion de l’éditorial nous rappelle une vérité très désagréable :

« Les grandes entreprises pharmaceutiques sont l’industrie la moins fiable au monde. Au moins trois des nombreuses sociétés produisant les vaccins Covid-19 ont eu des procès criminels et civils qui leur ont coûté des milliards de dollars, et l’une d’entre elles a été reconnue coupable de fraude. »

Compte tenu de ces précédents, la prudence et le principe de précaution de la part des gouvernements commanditaires auraient dû être un impératif catégorique. Malheureusement, nous savons comment cela a tourné, mais il faut espérer que la puissante dénonciation lancée par le BMJ sera enfin suivie d’effet pour mettre un terme à la folie des pseudo-soins de santé.

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