L’ex-nonce à Washington devenu lanceur d’alerte n°1 non seulement sur l’Eglise mais sur le monde, a écrit une nouvelle lettre pour le site américain « Inside the Vatican« , et AM Valli en propose la version originale en italien (que je traduis ici) Il reprend des éléments de ses précédentes interventions, en particulier celle du 27 novembre dernier et (même si cela risque de ne pas plaire à tous les catholiques, pour diverses raisons: accusation de céder au complotisme, d’ingérence indue dans la sphère politique, etc.) il dénonce le plan « satanique » que des « élites » sans visage ont mis en œuvre, particulièrement à la faveur du covid, pour asservir les populations domptées par la peur, et renverser le Plan de Dieu.
Carlo Maria Vigano +
25 novembre 2020
Le 19 novembre 2020, le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, a déclaré que « le Covid est l’occasion pour un reset mondial » (cf. Le Great Reset vu par un gourou du mondialisme). En réalité, Schwab reprend servilement les propos de Jacques Attali dans l’hebdomadaire français L’Express du 3 mai 2009 :
« L’histoire nous apprend que l’humanité n’évolue de manière significative que lorsqu’elle a vraiment peur: alors elle développe d’abord des mécanismes de défense ; parfois intolérables (boucs émissaires et totalitarismes); parfois inutiles (distraction); parfois efficaces (thérapies, qui, si nécessaire, suppriment tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, la peur transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec les libertés individuelles et les inscrire dans une politique de santé démocratique ».
À l’époque, c’était la peste porcine qui, selon les médias, aurait dû faire des millions de victimes et pour laquelle les États ont acheté à BigPharma des millions de doses de vaccins jamais utilisées parce qu’elles s’étaient révélées inutiles. Inutiles pour tout le monde, sauf pour ceux qui les ont vendus avec d’énormes profits.
On peut se demander comment un virus de grippe qui, selon des données récentes de l’OMS, a un taux de mortalité (0,13%) légèrement supérieur à celui d’un syndrome normal de grippe saisonnière (0,10%) a pu conduire à la déclaration de la pandémie et à une série de contre-mesures pratiquement identiques dans presque tous les États européens et américains. On peut également se demander pourquoi les traitements pour le Covid-19 sont généralement discrédités, minimisés ou interdits, tandis que le vaccin est considéré comme la solution la plus efficace ; et il faudrait comprendre comment un vaccin peut être créé, puisque – selon les déclarations des CDC américains (US Centers for Disease Control and Prevention) – le virus n’a pas encore été isolé : quel antigène est utilisé, si le SRAS-CoV-2 ne peut être isolé et répliqué ? et quelle fiabilité peuvent avoir les tampons (tests), puisqu’ils ne sont calibrés que sur le Coronavirus générique ? Et si le 19 octobre, l’hôpital Spallanzani de Rome a annoncé la mise à l’essai d’un test qui distingue la grippe normale du Covid-19, quels sont, à ce jour, les résultats positifs pour les patients qui le subissent ? C’est peut-être la raison pour laquelle certains membres du conseil d’administration de Moderna et de Pfizer ont vendu une partie de leurs actions.
Revenons donc aux questions que beaucoup s’étaient posées il y a des mois, et à ma dénonciation contenue dans les deux lettres ouvertes au président Trump : un plan mondial apparaît dans sa réalité déconcertante dont les artisans, créant une alarme sociale injustifiée à propos d’une prétendue pandémie qui, nous le voyons aujourd’hui, n’est pas plus grave qu’un syndrome grippal normal comme le confirment les données officielles du monde entier, est utilisé pour créer une formidable crise sociale et économique mondiale et légitimer la réduction drastique des droits fondamentaux de la population. C’est ce qui est défini par ses propres auteurs comme le Greet Reset, la remise à zéro globale de l’économie, de la société, des masses.
Dans ce projet, le covid joue un rôle fondamental, comme alibi qui justifie – face au totem d’une science prostituée aux intérêts de l’élite après avoir abdiqué sa mission de sauver des vies humaines – la privation de liberté, l’ingérence des gouvernements dans la vie privée des citoyens, l’instauration d’un régime pseudo-sanitaire dans lequel, contre toute évidence scientifique objective, le nombre de convives à table, la distance entre les personnes, la possibilité d’acheter, de vendre, de respirer et même de prier sont décidés d’en haut. Quelqu’un, dans le silence assourdissant de la Hiérarchie, a imposé la fermeture d’églises ou la limitation des célébrations religieuses, considérant la Maison de Dieu comme un cinéma ou un musée, mais déclarant en même temps les cliniques d’avortement « services essentiels ». Ce sont les paradoxes d’un pouvoir égaré, dirigé par des gens corrompus dans l’âme et vendus à Satan, qui, après avoir répété de façon obsessionnelle le mantra de la démocratie et du pouvoir qui appartient au peuple, est maintenant contraint d’imposer la dictature au peuple lui-même, au nom de la réalisation d’objectifs visant à protéger les intérêts politiques et financiers de l’élite. Les riches s’enrichissent de plus en plus, tandis que la classe moyenne qui constitue le tissu social et l’âme même des nations est fauchée.
La Révolution française a anéanti l’aristocratie occidentale; la Révolution industrielle a anéanti les paysans et répandu la prolétarisation qui a conduit au malheur du socialisme et du communisme ; la Révolution de 1968 a démoli la famille et l’école. Ce Great Reset, voulu par l’élite mondialiste, représente la révolution ultime permettant de créer une masse informe et anonyme d’esclaves connectés au réseau, confinés chez eux, menacés par une série interminable de pandémies conçues par ceux qui ont le vaccin miraculeux prêt. Rien que ces jours-ci, avec la synchronisation d’un plan orchestré en détail sous une seule régie, de plusieurs côtés, on théorise l’imposition du vaccin, dont on ne connaît pas l’efficacité réelle ni les conséquences qu’il peut avoir. Cette obligation devrait également être accompagnée d’un passeport sanitaire, afin que ceux qui en sont munis puissent se déplacer sans restrictions, tandis que ceux qui le refusent ne pourraient pas utiliser les transports, se rendre dans les restaurants et les lieux publics, les écoles et les bureaux. Que cela représente une violation intolérable des libertés individuelles ne semble pas être un problème : les législateurs n’hésitent pas à priver les parlements de leur pouvoir d’imposer leurs règles tyranniques, sachant que leur pouvoir demeure tant qu’ils obéissent à l’agenda du Greet Reset, approuvé par des institutions internationales comme l’Union européenne et l’ONU.
Face à un déploiement de forces aussi massif et coordonné, nous restons étonnés, déconcertés par l’impudence de ceux qui nous disent, en substance, que nous devons accepter en silence la dictature d’un groupe de pouvoir sans visage, car c’est ce qu’il a décidé. Nous restons déconcertés par l’asservissement de la Gauche mondiale – et des Dems aux États-Unis – à ce programme qui ne connaît aucune limite, aucun frein à sa propre exécution; au point d’organiser un coup d’État électoral d’une ampleur et d’une gravité telles qu’il nous laisse horrifiés. La fraude manuelle des duplicata de bulletins de vote, des votes de personnes décédées, de citoyens qui découvrent qu’ils ont voté mille fois et d’employés qui falsifient les résultats en masquant les fenêtres des bureaux de vote avec des panneaux en carton s’ajoute à l’utilisation d’un appareil de calcul des votes qui démontre non seulement son utilisation frauduleuse, mais qui a même été conçu au niveau logiciel pour permettre le déplacement des votes d’un candidat à l’autre, sur la base d’un algorithme complexe.
Nous découvrons que les personnes derrière cette fraude macroscopique sont toujours les mêmes, toujours le même parti politique, toujours asservies à la même idéologie. Des gens corrompus dans leur intellect et leur volonté, parce qu’ils se sont faits esclaves d’un tyran sans pitié, après avoir refusé d’obéir à un Seigneur bon, juste et miséricordieux. Ainsi, tout comme ils ont accepté l’esclavage du péché et la rébellion contre Dieu, ils voudraient aujourd’hui entraîner toute l’humanité dans un abîme de mort et de désespoir: c’est la misérable vengeance de Satan qui, incapable de vaincre Celui qui l’a chassé aux enfers, tente d’entraîner avec lui le plus grand nombre d’âmes possible, pour tenter de faire échouer l’œuvre de la Rédemption.
Nous, croyants dans le Christ notre unique Seigneur, n’avons aucune raison d’avoir peur, même contre toute raison humaine : nous savons que, renaissant dans le Baptême, nous ne sommes plus les serviteurs mais les enfants de Dieu, et qu’en préservant avec la Grâce l’amitié de notre Seigneur, nous pouvons avoir confiance en Lui, en son aide providentielle, en sa puissante protection. C’est, en somme, la vraie liberté : la liberté des enfants de Dieu, qui obéissent à sa loi non par peur mais par amour, non par contrainte mais parce qu’en adhérant à la volonté divine ils trouveront leur parfait accomplissement et leur pleine réalisation. Car toute âme est créée pour la plus grande gloire de Dieu, pour la félicité éternelle en récompense de la fidélité au Sauveur.
Que nos cœurs ne soient pas troublés ! Les manœuvres de ceux qui travaillent dans l’obscurité se dévoilent, se montrent dans toute leur horreur et révèlent leur matrice perverse et infernale. Mensonges, tromperie, violence, mort : telle est la dure réalité du mal devant lequel les gens de bonne volonté ne peuvent qu’être horrifiés. Si Notre Seigneur daigne écouter les prières de ses enfants, ce château de mensonges et de fraude s’effondrera misérablement, et ses artisans devront retourner se cacher pour échapper aux rigueurs de la justice et à l’exécution du peuple.
Ce sont des heures décisives : continuons à prier, à réciter le Saint Rosaire, à nous nourrir de la Très Sainte Eucharistie, à faire pénitence. La voix chorale qui s’élève jusqu’au trône de la Majesté divine ne restera pas inécoutée. Ne nous décourageons pas, car c’est au moment de l’épreuve que le Seigneur nous donne l’occasion de montrer notre confiance en Lui et de voir la grandeur de Sa miséricorde.
« Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14, 13). Notre Seigneur nous a dit clairement: tout ce que vous demanderez. Demandons donc au Père, au nom du Fils notre Seigneur et Rédempteur, par l’intercession de sa très sainte Mère notre puissante Médiatrice, de montrer sa gloire, d’accorder l’exaltation de la Sainte Église, la paix et la prospérité aux peuples chrétiens, la conversion des pécheurs, la défaite de Ses ennemis.
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