malgré les cris d’orfraie des bureaucrates de Bruxelles et des médias… En ce jour d’élection en France, il est intéressant de voir ce qui se passe près de chez nous, et l’exemple de la Hongrie est une lueur d’espoir. La représentante de l’association des avocats espagnols chrétiens était sur place, elle faisait partie des observateurs internationaux pour les élections et le référendum, et sur le site hispanophone Infovaticana, repris ici en italien par AM Valli, elle raconte ce qu’elle a vu.

Famille, maternité, travail, sécurité. Voilà pourquoi la Hongrie a choisi à nouveau Orbán

De retour de Hongrie, où elle faisait partie des observateurs internationaux pour les élections et le référendum, Polonia Castellanos, présidente d’Abogados Cristianos [Avocats chrétiens], parle de la situation dans le pays et explique pourquoi Orbán a gagné.

Javier Navascués 
infocatolica.com

Qu’est-ce que cela signifie pour vous, en tant que plus haut représentant de l’association des avocats chrétiens, d’avoir été en Hongrie en tant qu’observateur international ?

C’était une grande opportunité et un véritable honneur que l’association Abogados Cristianos soit en Hongrie en tant qu’observateur international. Cela signifie que notre travail est reconnu et apprécié au niveau international.

Quel est le bilan général de l’expérience et quelles sont les conclusions?

L’expérience a été très positive, le peuple hongrois est un grand peuple, gentil et travailleur. J’ai également pu rencontrer d’autres organisations européennes qui défendent la vie, la famille et la liberté religieuse, et je pense que de bonnes alliances peuvent être forgées pour défendre plus fermement les droits fondamentaux.

A quoi attribuez-vous l’écrasant succès d’Orbán?

Cela saute aux yeux, toute personne qui va en Hongrie peut le constater par elle-même. La sécurité a augmenté, il y a plus de travail, la maternité est aidée, il est plus facile pour les femmes de concilier travail et vie de famille, les naissances sont récompensées, il y a du respect et de la liberté avec le référendum qui laisse les citoyens décider.

Comment voyez-vous le pays en termes de défense de la vie, de la conception à la mort naturelle?

J’étais déjà en Hongrie il y a 20 ans et j’ai été surpris par le grand changement. J’étais heureuse parce que j’ai vu que la Hongrie se porte beaucoup mieux que la dernière fois que j’y suis allée et j’ai aussi eu beaucoup de peine pour mon pays, l’Espagne, parce qu’ici, les rues deviennent plus dangereuses, parce que la pauvreté augmente, il n’y a pas d’enfants, il y a des attaques contre les églises… La comparaison montre qu’aujourd’hui, l’Espagne est un endroit où il fait plus mauvais vivre et plus dangereux que la Hongrie.

En Hongrie, il existe de nombreuses facilitations pour la natalité…

Oui, beaucoup, car la vie est respectée et les femmes sont valorisées. Il existe une aide à l’accouchement et le congé de maternité peut aller jusqu’à deux ans, avec une perception de 70 % du salaire. C’est pourquoi il y a des familles, il y a des enfants, il y a du travail. Les Hongrois savent que c’est ce qui est important et c’est pourquoi le résultat des élections a été écrasant.

Que pensez-vous du fait qu’ils organisent un référendum sur des sujets importants, notamment la question LGBT ?

Il faut partir du fait que les États doivent être neutres, afin de ne pas imposer une idéologie gender ou une idéologie LGBT, qui est préjudiciable à tous, en particulier aux enfants et aux jeunes. En Hongrie, ils ont voulu que les citoyens aient leur mot à dire et, malgré le boycott perpétré par la gauche, la réponse a été unanime: non à l’endoctrinement LGBT des enfants.

Je suis également fermement convaincue que dans une démocratie, ce sont les citoyens qui doivent décider des questions fondamentales, surtout s’ils doivent aussi les payer avec leurs impôts.

En Espagne, en revanche, non seulement ils essaient d’imposer une idéologie pernicieuse à nos enfants, même si elle est contraire à la Constitution, mais ils augmentent le prix de l’essence et du caddie pour payer des millions d’euros pour l’endoctrinement.

Quelles autres bonnes choses avez-vous vues en Hongrie ?

J’ai vu un système électoral plus propre et plus efficace. Par exemple, le papier n’est pas gaspillé, une personne va voter, on lui donne un bulletin et elle doit choisir ce qu’elle veut. Il n’y a pas de centaines de bulletins de vote qui finissent à la poubelle.

De plus, la vérification des votes, le recomptage, est mieux garantie. Tout est plus transparent et plus fiable. Mais j’étais surtout heureuse de voir autant d’enfants, cela signifie que la Hongrie a un avenir.

Pourtant, ils portent encore quelque trace de leur passé communiste.

En effet, vous pouvez le voir dans certains bâtiments. Les Hongrois, qui sont encore très conscients du fléau du communisme, ne veulent pas retourner à la faim, à la misère, à la répression. C’est pourquoi ils votent comme ils le font. Ils sont intelligents, ils en ont fait l’expérience directe.

Que devrait copier l’Espagne du modèle hongrois ?

Il est urgent d’adopter le modèle pro-naissance, de cesser de donner des aides aux abortistes et de les donner aux femmes, puis de promouvoir le travail et non les subventions, et surtout de respecter la foi.

En quoi les avocats chrétiens sortent-ils plus forts de cette expérience internationale ?

Les avocats chrétiens acquièrent de l’expérience, concluent des alliances avec d’autres organisations en Europe, gagnent de l’importance et surtout de l’espoir car ils voient un grand peuple qui s’est libéré de la tyrannie du communisme et du socialisme et qui a grandi et s’est amélioré. Je vous salue avec une phrase de Saint Jean Paul II : « Animés par l’Esprit, nous communiquons l’espérance ».

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