Regardez bien le logo du Synode

Un prêtre écrit à AM Valli. L’image choisie pour illustrer l’évènement parle d’elle-même: selon lui, elle évoque l’affiche d’un classique du cinéma d’horreur des années 80, « The Thing ». Et ce n’est qu’un exemple, parmi tous les logos des synodes diocésains à travers le monde (commandés à prix d’or à des agences de graphisme qui n’ont qu’un seul dieu, Mamon), où le crucifix a disparu, remplacé éventuellement par une vague croix stylisée, aux couleurs arc-en -ciel (évidemment pas par hasard)

Caro Aldo Maria tri scrivo…
Ce que j’attends du Synode

Cronache dal clero / Caro Aldo Maria, ti scrivo. Che cosa mi aspetto dal sinodo dei sinodi? Tutto il male possibile

Padre Mario Begio

Le synode des synodes, également connu sous le nom de Concile Vatican III, approche, et le plus catholique de l’équipage sera probablement Casarini [l’activiste pro-migrants invité du Pape, cf. Un drôle de synode, ndt].

J’attends de ce synode tout le mal possible, c’est-à-dire tout ce qui n’a pas encore été fait.

(…)

Aujourd’hui, je me contente de commenter le manifeste du synode, l’affiche en somme. Nous allons en découvrir de belles.

Prenons un peu de recul : as-tu remarqué la tendance des synodes diocésains ? Je veux dire, as-tu remarqué quel est le style graphique des affiches et des logos qui accompagnent ces événements ? Des couleurs, beaucoup de couleurs. Plus ou moins devinées, mais beaucoup de couleurs. Et généralement, on tend vers un arc-en-ciel de couleurs, quelque part entre les drapeaux de la paix, les drapeaux LGBT, les Jeux olympiques et… tout ce que vous voulez. Et puis, de temps en temps, il y a des dessins humoristiques de Jésus et de Marie, mais le plus souvent, il y a la croix. Attention, il n’y a jamais de crucifix. Il y a la croix. Une croix stylisée, colorée, arrondie, plus ou moins petite, souvent marginale, de plus en plus camouflée et invisible. Parfois même, elle n’est pas là.

Et voilà : l’affiche du synode des synodes ne diffère pas des autres. Un fond monochrome, un défilé de personnes : des personnes âgées, des enfants, des handicapés, un évêque et une religieuse ; et au-dessus d’eux, la Chose.

The Thing est un film d’horreur de 1982. Sur l’affiche du film, on voit une sorte d’hominidé qui, au lieu d’avoir un visage, a un disque lumineux. Ici, le gribouillis qui se profile derrière le défilé de catholiques arc-en-ciel rappelle La Chose. Il rappelle également un épouvantail. La structure générale du dessin rappelle beaucoup les gravures de Francisco Goya : des gravures et des peintures noires, des groupes de personnes surplombés par des monstres.

Padre Mario, tu exagères ! Ah bon, si vous le dites… Mais je vois une figure qui domine une marche de gens. Et si cette figure est le doux Christ, pourquoi avoir honte de le peindre ? Et si ce n’est pas lui, qui pensez-vous que cela puisse être ?

Oui, je pense que l’avenir du synode des synodes est bien représenté par l’affiche. Et de toute façon, The Thing est un bon film, aussi parce que The Thing est un migrant de l’espace – Casarini serait content ! – et fait quand même moins peur que ce qui nous attend avec la Chose des Synodes.

Et je m’arrête là. Pour aujourd’hui.