Nous avons parlé récemment du logo du Synode (cf. Regardez bien le logo du Synode) à travers le regard d’un prêtre désabusé qui y avait vu, suggérée de façon à peine subliminale, l’affiche d’un film d’horreur des années 80. Evidemment, nous dit Sandro Magister dans son dernier billet, le logo est censé représenter une Eglise « inclusive » – le dernier chic en terme de catholicité – accueillant tout le monde (fratelli tutti) ou presque (indiétristes s’abstenir), et surtout les pécheurs non repentis et fiers de l’être, au premier rang, les nouvelles vaches sacrées du politiquement correct… (je n’insiste pas). Mais le prix à payer est énorme: à force d’inclure tout le monde, l’Eglise finit par exclure Dieu lui-même. Et en passant, par saper les fondements mêmes de l’Eglise.
Sandro Magister publie le commentaire très critique d’un théologien suisse, Martin Grichting, ex-vicaire général du diocèse de Coire.

Si, pendant deux mille ans, l’Église s’est comportée d’une manière fondamentalement différente de la volonté de Dieu sur des questions essentielles de la doctrine de la foi et de la morale, elle ne peut plus susciter la foi sur aucune question.

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Parce qu’alors qu’est-ce qui est encore certain ?

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Ce que l’Instrumentum Laboris donne à comprendre déstabilise l’Église tout entière.

Mais cela pose aussi la question de Dieu.

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Comment peut-on penser que Dieu a créé l’Église – le corps du Christ vivant dans ce monde, auquel Dieu donne son Esprit de vérité comme assistance – alors qu’il a laissé cette même Église et des millions de croyants s’égarer sur des questions essentielles pendant deux mille ans ?

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Comment pourrait-on encore croire à une telle Église ? Si elle est ainsi faite, tout ce qu’elle dit n’est-il pas provisoire, réversible, erroné et donc insignifiant?

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Martin Grichting

Révolution sexuelle dans l’Eglise. Tous dedans, mais en contrepartie, Dieu est exclu

magister.blogautore.espresso.repubblica.it


Le logo, curieusement, est différent de celui décrit dans le précédent article. Il y a une croix, très stylisée, et avec un peu d’imagination, on devine éventuellement les contours d’une tente.
Ce logo est celui qui figure chez Sandro Magister, je l’ai aussi trouvé sur le site du diocèse de Paris (mais pourquoi « Together » en anglais??)

L’image-symbole du synode sur la synodalité, convoqué en session plénière en octobre prochain, est une tente qui s’élargit. Pour enfin « accueillir et accompagner » aussi ceux qui « ne se sentent pas acceptés par l’Église ».

Et qui sont les premiers sur la liste des exclus, dans l’Instrumentum laboris, le document qui oriente le synode ? « Les divorcés et remariés, les polygames et les LGBTQ+ ».

(…)

La suite sur Settimo Cielo

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