Le fait s’est produit le 28 août dernier à Londrina (Brésil) lors des funérailles du cardinal Geraldo Majella Agnelo (né en 1933). Le sheik Ahmad Saleh Mahairi , recteur de la Mosquée de Londrina, a reçu la communion des mains de Mgr Steimetz, archevêque de Londrina. Face à la stupéfaction des fidèles, l’archevêque a tenté une mise au point (la classique « pièce pire que le trou ») pour se justifier. Son geste est pourtant un acte très grave, selon le droit canon, le blog Messa in latino écrit même

Il s’agit techniquement, d’un sacrilège (« profanation des choses sacrées », étymologiquement « voleur de choses sacrées »)

Mais dans l’Eglise bergoglienne, tout est possible… et malheureusement, tout le monde s’en fiche.

Et l’archevêque donna la communion au cheikh

www.aldomariavalli.it
2 septembre 2023

L’image d’un évêque catholique donnant l’hostie consacrée à un musulman pendant la communion a fait sensation sur internet.

Il ne s’agit pas d’un photomontage. En effet, l’archevêque de Londrina (Brésil), Geremias Steinmetz, a donné la communion au cheikh Ahmad Saleh Mahairi lors de la messe de funérailles de Dom Geraldo Majella (archevêque de São Salvador da Bahia et primat du Brésil entre 1999 et 2011) célébrée le 28 août dans la cathédrale de la ville.

Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre le cheikh Ahmad Saleh Mahairi, fondateur de la mosquée Rei Faiçal à Londrina, recevant la communion dans sa main et repartant sans l’avoir consommée.

Le code de droit canonique stipule au canon 842 : « Celui qui n’a pas reçu le baptême ne peut être admis validement aux autres sacrements ».

Dans une note de clarification sur l’incident, l’archevêque déclare :

« Les images de la transmission de la Sainte Messe montrent le Sheik Mahairi recevant l’Eucharistie de mes mains, mais elles ne le montrent pas en train de la consommer. Face à la répercussion de ces images, j’ai chargé le vicaire général de l’archidiocèse de Londrina, le père Rafael Solano, de s’entretenir avec le Sheik pour clarifier la situation. Regrettant profondément ce qui s’était passé, car son souhait était de ne pas manquer de respect à l’Église catholique, le Sheik Mahairi a déclaré au vicaire général qu’il avait reçu Jésus, s’était rendu à son banc, s’était assis et avait consommé l’Eucharistie ».

L’archevêque a poursuivi :

« L’Église considère les musulmans avec estime. Ils adorent le Dieu unique, vivant et éternel, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre [le bon prélat devrait lire « L’islam pour les nuls », il saurait au moins que le Dieu qu’adorent les musulmans n’a qu’un lointain rapport avec le Dieu « un et trine » des chrétiens] , qui a parlé aux hommes, et aux décrets duquel, même cachés, ils cherchent à se soumettre de tout cœur, comme Abraham s’est soumis à Dieu, que l’islam évoque volontiers. Sans le reconnaître comme Dieu, ils vénèrent Jésus comme prophète [!!!] et honorent Marie, leur mère virginale, qu’ils invoquent parfois avec dévotion. Ils attendent avec impatience le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes, une fois qu’ils seront ressuscités. Ils valorisent donc la vie morale et rendent un culte à Dieu, notamment par la prière, l’aumône et le jeûne ».

L’archevêque conclut :

« La célébration eucharistique nous enseigne le noble exercice de la charité, nourrit la douceur, conduit à la fraternité et au respect de tous. Que l’Eucharistie, mystère d’amour, soit pour tous une source de grâce et de lumière qui éclaire les chemins de la vie ».

Mais comment le monsignore se situe-t-il par rapport au canon 842 du CdC déjà cité ? Il vaut la peine de répéter :

« Ceux qui n’ont pas reçu le baptême ne peuvent être admis validement aux autres sacrements ».

Et encore :

« Les pasteurs d’âmes et les autres fidèles, chacun selon ses fonctions dans l’Église, ont le devoir de veiller à ce que ceux qui demandent les sacrements soient préparés à les recevoir par une évangélisation et une formation catéchétique appropriées, conformément aux normes édictées par l’autorité compétente  » (canon 843).

« Les ministres catholiques administrent licitement les sacrements aux seuls fidèles catholiques » (canon 844).

Ne serait-il plus vrai que l’Eucharistie exige la plénitude de l’union avec le Christ et son Corps qu’est l’Église ?

Bof…

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