Réponse du cardinal Müller à Fiducia Supplicans (La réponse attendue du cardinal Müller). Pour justifier ce qu’il a baptisé pompeusement « Déclaration » (pour se hisser au niveau de la fameuse Dominus Iesus du cardinal Ratzinger en 2000… ne riez pas!), Tucho a recours à un artifice grossier: il élargit la définition du mot « bénédiction » en introduisant le nouveau concept de « bénédiction pastorale ». Le cardinal Müller met en garde contre le risque d’inventer de nouveaux termes contraires à l’usage linguistique courant, comparant (à peine) implicitement François à un personnage d’Alice au pays des merveilles

(*) Cf. fr.wikipedia.org/wiki/Humpty_Dumpty

Il est toujours risqué d’inventer de nouveaux termes contraires à l’usage linguistique courant. Car cette approche conduit à l’exercice arbitraire du pouvoir. Dans le cas présent, le fait est qu’une bénédiction a une réalité objective propre et ne peut donc pas être redéfinie à volonté en fonction d’une intention subjective contraire à la nature d’une bénédiction .

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Cela me rappelle la célèbre phrase de Humpty Dumpty dans Alice au pays des merveilles : « Lorsque j’utilise un mot, il signifie ce que je veux qu’il signifie, ni plus ni moins ». Alice répond: « La question est de savoir si l’on peut faire en sorte que les mots signifient autant de choses différentes ». Et Humpty Dumpty de répondre : « La question est de savoir qui commande ici, c’est tout ».
Tout est là.

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https://lanuovabq.it/it/mueller-le-benedizioni-per-le-coppie-gay-sono-blasfeme
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