En roue libre, mais très proche du déraillement, François a dit au journaliste espagnol Javier Martinez-Brocal, co-auteur de « El Sucesor », qu’il avait fait une « erreur » en nommant le prélat guinéen préfet du culte divin!!! Allant jusqu’à insinuer qu’il était « manipulé par des groupes séparatistes ». Des propos condescendants, qui flirtent dangereusement avec l’insulte (et même l’insulte raciste).
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Imagine-t-on Benoît XVI confiant à Peter Seewald qu’il avait fait une erreur en nommant Reinhard Marx cardinal et archevêque de Münich? Ou Tarcisio Bertone cardinal et secrétaire d’état? Et tant d’autres nominations sans doute peu heureuses, mais dictées par sa volonté que « la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage », comme il l’avait dit aux évêques français à Lourdes en septembre 2008.
Impensable, évidemment.
La nomination du cardinal africain Robert Sarah comme préfet pour la liturgie a probablement été une erreur, reconnaît François
Au cours de son entretien avec le journaliste espagnol Javier Martinez-Brocal, François a confié:
« J’ai peut-être commis une erreur en nommant (le cardinal Sarah) préfet de l’actuel dicastère pour le culte divin. »
« Dès lors, il a été manipulé par des groupes séparatistes, mais c’est un homme bon. J’ai parfois l’impression que le fait de travailler à la Curie romaine l’a rendu un peu amer ».
François faisait allusion au livre paru en 2020, « Des profondeurs de nos cœurs : le sacerdoce, le célibat et la crise de l’Église catholique », qui défend le célibat des prêtres et qui a été coécrit par le cardinal Sarah et Benoît XVI. L’ouvrage a été interprété comme une critique de François et une ingérence inhabituelle du pontife émérite. Il est paru juste avant l’exhortation post-synodale très attendue sur le Synode des évêques sur l’Amazonie, où l’éventuelle ordination d’hommes mariés (dits « viri probati ») a été discutée.