Je reprends ce titre d’un article que j’avais publié il y a quatre ans, dans le contexte de lynchage contre Trump de la campagne de 2016, autour d’un éditorial courageux et très à contre-courant du site aujourd’hui disparu « Riscossa Cristiana« . Cette fois, c’est AM Valli qui fait un plaidoyer lui aussi très à contre-courant pour le président le plus pro-vie que les Etats-Unis aient jamais eu (et qu’on ne nous dise pas qu’il agit par opportunisme politique, si défendre la vie était un argument électoral, cela se saurait!)

Une belle photo de Donald Trump en 2016 (que vous ne verrez certainement pas dans la presse mainstream!)

Eloge (à contre-courant) de Trump, président pro-vie

Parler de Donald Trump en bien ? Mission impossible, diriez-vous, compte tenu du politiquement correct qui domine la scène politique et culturelle et de la pensée qui, en Europe comme de l’autre côté de l’océan, a décidé dès le début de diaboliser le président américain.

Cependant, il y en a qui sont prêts à remettre en question le conformisme. C’est ce qu’a fait récemment Monseigneur Carlo Maria Viganò et, dans son sillage, voici un autre prêtre: Frank Pavone, président de Priests for Life, qui a publié une longue liste de décisions et d’actes dans lesquels Trump s’est fait le protagoniste de la défense de la vie.

« Sous l’administration de Trump », écrit le père Pavone, « l’enfant à naître avait le plus grand défenseur. De la nomination de juges pro-vie à la suspension du flux des fonds des contribuables en faveur des ‘fournisseurs‘ d’avortement et à la défense des enfants à naître à l’étranger, il est clair que le président Trump mérite un second mandat ».

Cette déclaration explicite est suivie d’une liste détaillée de mesures grâce auxquelles on peut dire que Trump a été « le président le plus pro-vie de l’histoire ».

Trump a été le premier président à prendre la parole lors de la March for Life annuelle, et le vice-président Pence, à son tour, a depuis longtemps donné une voix aux sans-voix et défendu les plus innocents et les moins protégés.

Trump et Pence, note Pavone, ont promis pendant la campagne électorale de défendre la vie dès la conception et de ne pas promouvoir le Planning familial, superpuissance abortiste. Eh bien, il faut dire que sur ces deux fronts, ils ont tenu leurs promesses.

En avril 2017, au cours de la première année de l’administration Trump-Pence, le président a signé une loi qui a effectivement annulé la tentative d’Obama de forcer les États à financer les prestataires d’avortement. Depuis lors, d’autres décisions ont renforcé les politiques pour la vie et réduit les prétentions du Planning familial. Cela a permis, entre autres, aux centres de santé qui respectent le droit à la vie de recevoir enfin plus de fonds fédéraux. De même, l’administration Trump-Pence s’est engagée à mettre fin au financement fédéral des politiques d’avortement à l’étranger. En outre, le président a nommé des juges fédéraux, dont deux juges de la Cour suprême, qui soutiennent des positions pro-vie et croient que la vie est toujours sacrée, de la conception à la mort naturelle.

Il convient également de mentionner la réduction du financement de la recherche sur les tissus fœtaux, méthodes qui utilisent des parties du corps d’êtres humains avortés.

De nombreuses mesures politiques, administratives et fiscales doivent être signalées, y compris les mesures prises pour la protection des survivants d’avortements. Dans l’ensemble, explique le père Pavone, on peut dire que Trump a « porté le mouvement pro-vie sur la scène mondiale » et que la Maison Blanche « s’oppose aux efforts des Nations unies pour faire de l’avortement un droit humain » de plus en plus reconnu au niveau international.

Trump n’a pas reculé lorsqu’il s’est agi de déclarer publiquement que son administration avait l’intention de faire tous les efforts possibles pour montrer tout le respect dû à la vie humaine innocente à n’importe quel stade de son développement. En même temps, il a déclaré qu’il s’opposerait toujours à toute initiative visant à affaiblir les politiques et les lois en faveur de la vie.

Il est évident qu’après ces prises de position, le père Pavone a été sévèrement critiqué par l’establishment libéral, mais le prêtre a déclaré qu’il n’avait pas changé d’un iota sa prédication sur l’Evangile. Il a simplement reconnu que Trump a fait les choses en accord avec l’enseignement de l’Eglise dans la promotion et la défense de la vie humaine.

Tout cela n’annule pas les erreurs et les péchés commis par l’homme Trump dans sa vie privée, pour lesquels il devra s’arranger avec Dieu.

Quant au fait que Trump, en raison de sa politique d’immigration, ne serait pas un véritable défenseur de la vie, et même un raciste, le père Pavone souligne la mystification qui se cache derrière cet argument : Trump est contre l’immigration illégale et clandestine, et non contre l’immigration elle-même et la libre circulation des personnes. « Oui, Trump a construit un mur et il insiste sur un processus de vérification pour ceux qui souhaitent immigrer aux États-Unis, mais la vérification est nécessaire. Par ailleurs, l’un des plus grands critiques de Trump concernant la construction du mur, le pape François, devrait se rappeler que l’État de la Cité du Vatican lui-même est entouré d’un mur beaucoup plus haut que celui que le président a construit le long de la frontière sud des États-Unis.

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