José Arturo Quarracino (pour mémoire, neveu du cardinal Quarracino, le prédécesseur du cardinal Bergoglio sur le Siège de Buenos Aires) offre un point de vue inédit sur l’hallucinante prestation de François dans le film de Disney+ Amén: Francisco responde. Pour ne pas froisser LE lobby qui compte en ce moment, le Pape a publiquement renié saint Paul (sans le citer, évidemment), dont le discours sur l’homosexualité est tout sauf « inclusif ». Un infiltré, sans doute? Maintenant, la Bible est ce qu’elle est, « soit vous croyez, soit vous ne croyez pas », on n’est pas obligé de croire, mais on pourrait au moins s’attendre à ce que le Vicaire du Christ croie, non?

En définitive, qui a raison : saint Paul ou Bergoglio ? La Parole de Dieu s’exprime-t-elle à travers saint Paul ou l’évêque de Rome ?

En définitive, qui a raison : Dieu dans la Bible ou Freud dans la psychologie ?

Saint Paul, cet infiltré dans l’ « église » de Bergoglio

José Arturo Quarracino

Dans la fameuse rencontre-interview du pape François avec des jeunes de différentes origines, rendue publique par Disney+ le 11 avril, l’une des participantes, Celia Fernández (qui se définit comme non-binaire, ni homme ni femme, ou du moins pas totalement ( ????), « explique » au pontife ce qu’est une personne non-binaire, puis se définit comme « chrétienne » (allez savoir pourquoi) et lui demande s’il voit un espace pour les personnes trans, non-binaires ou LGBT. La réponse de l’évêque de Rome (comme il aime se définir) est que

« chaque personne est un enfant de Dieu, Dieu ne rejette personne, Dieu est un père, je n’ai pas le droit de jeter qui que ce soit hors de l’Église, […], l’Église ne peut fermer la porte à personne ».

Celia lui a ensuite demandé « ce qu’il pense de ces personnes dans l’Église ou de ces prêtres qui promeuvent la haine et utilisent la Bible pour soutenir ces discours de haine et qui se réfèrent à l’Évangile pour dire ‘ce n’est pas moi qui vous exclut, c’est la Bible qui le dit’ « ; et elle a conclu en disant « ce n’est pas le message de Jésus ».

Immédiatement, Bergoglio déclare que :

« Ces gens sont des infiltrés, qui profitent de l’école de l’Église pour leurs passions personnelles, pour leur étroitesse d’esprit personnelle, c’est une des corruptions de l’Église […], des idéologies fermées, au fond tous ces gens ont un drame intérieur, un drame de très grande incohérence intérieure, ils vivent pour condamner les autres parce qu’ils ne savent pas demander pardon pour leurs propres fautes. En général, celui qui condamne est incohérent, il a quelque chose à l’intérieur, donc il se libère en condamnant les autres, alors qu’il devrait baisser la tête et regarder ses propres fautes ».

Rappelons seulement que cette fille « non-binaire » se réfère confusément à la Bible comme source de discours de haine, et déclare ouvertement que « ce n’est pas le message de Jésus ». Autrement dit, ce que dit la Bible n’est pas ce que dit Jésus ( ????), ignorant le fait que la Bible est la parole de Dieu. Dieu parle éternellement à travers les Saintes Ecritures, non pas qu’elles contiennent ce que Dieu a dit, mais ce que Dieu dit, à chaque moment de l’histoire et dans chaque région de la planète.

Mais ce qui attire fortement l’attention, c’est que l’évêque de Rome considère cette approche comme valide, pour répéter que ceux qui condamnent l’homosexualité sur la base de la Bible sont des « infiltrés », ce qui est une rareté unique : pour Bergoglio, les infiltrés sont ceux de l’intérieur, pas ceux de l’extérieur, comme ceux qui font ces propositions marquées d’un fort relent de progressisme de matrice anglo-américaine (George Soros et consorts).

Ces infiltrés, dans l’interprétation bergoglienne, sont des gens qui ont « l’esprit étroit » qui ont un « drame intérieur », ce sont des gens extrêmement incohérents qui vivent pour « condamner les autres », des gens incohérents qui ont « quelque chose à l’intérieur » dont ils se débarrassent en « condamnant les autres » [n’est-ce pas de lui-même, qu’il parle ici?? ndt], alors qu’en fait ils devraient « baisser la tête ». Plutôt qu’en évêque de Rome et en pasteur, notre compatriote semble parler en psychologue, plutôt amateur d’ailleurs.

Or, saint Paul, dans ses lettres nous parle encore aujourd’hui, et dit aux chrétiens de Corinthe de ne pas fréquenter ceux qui se disent « frères », mais qui sont « impurs, cupides, idolâtres, outrageux, ivrognes ou voleurs » (1 Co 5, 11). Puis il affirme avec force que « les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu », ce qui signifie que

« ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les outrageux, ni les rapaces n’hériteront du royaume de Dieu » .

(1 Co 6,9-10)

Aux chrétiens d’Éphèse, saint Paul dit que

« la fornication et toute impureté ou convoitise ne doivent même pas être mentionnées parmi vous, comme il convient aux saints… car aucun fornicateur, aucun impur, aucun cupide n’aura part à l’héritage du royaume du Christ et de Dieu ».

(Eph 5, 3-5)

Dans sa première lettre à Timothée, l’apôtre des gentils affirme que

« la loi est bonne, pourvu qu’on la prenne comme une loi, sachant que la loi n’a pas été faite pour les justes, mais pour les impies et les rebelles, pour les méchants et les pécheurs, pour les irréligieux et les profanes, pour les parricides et les assassins, pour les meurtriers, les adultères, les homosexuels, les trafiquants d’êtres humains, les menteurs, les parjures, et pour tout ce qui est contraire à la saine doctrine […] »

(1Tm 1:1). ] » (1Tm 1:1). …] » (1Tm 1:9-10).

Mais comme si ces citations ne rendaient pas clair le propos de l’Apôtre, il rappelle aux chrétiens de Rome que

« la nature invisible de Dieu, depuis la création du monde, a été révélée à l’intelligence par ses œuvres : Sa puissance éternelle et sa divinité, ce qui les rend inexcusables ; car, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces, mais ils ont embrouillé leurs raisonnements, et leur cœur insensé s’est obscurci ; se vantant d’être sages, ils sont devenus insensés … et ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge, et ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni dans les siècles des siècles… C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions perverses, car leurs femmes ont remplacé les rapports naturels par des rapports contre nature ; de même, les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés de convoitise les uns pour les autres, commettant l’infamie d’homme à homme, recevant en eux-mêmes la récompense de leur faute » .

(Rm 1,20-27)

D’après les paroles de l’évêque de Rome, il est donc clair que SAINT PAUL SERAIT UN INCOHERENT QUI SE SERAIT INFILTRÉ DANS L’EGLISE DU CHRIST ( ????). Dans ce cas, il serait bon que Bergoglio explique – S’IL LE PEUT – quel a été le drame intérieur qui a affligé Saint Paul, quel a été son drame de grande incohérence intérieure qui l’a conduit à condamner les autres parce qu’il « ne savait pas demander pardon pour ses propres fautes », en laissant tout cela par écrit. Si ce qu’il dit est vrai, DEVRAIT-on modifier la BIBLE ou, en tout cas, réécrire les pages qui condamnent l’homosexualité ?

En définitive, qui a raison : saint Paul ou Bergoglio ? La Parole de Dieu s’exprime-t-elle à travers saint Paul ou l’évêque de Rome ? En définitive, qui a raison : Dieu dans la Bible ou Freud dans la psychologie ?

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