Ce n’est pas un hurluberlu complotiste qui parle ici, mais un « scientifique » tout ce qu’il y a de capé, professeur de droit international à la prestigieuse université romaine La Sapienza (réputée comme « pouponnière » de gauchistes! Benoît XVI y a même été interdit de s’exprimer en janvier 2008), spécialiste des problèmes juridiques soulevés par le progrès techno-scientifique, primé par la Commission européenne en 2003, etc., etc.. Bref un CV irréprochable, qui invite à lire l’article qu’il a envoyé à AM Valli au minimum avec curiosité et intérêt.

Du Covid à l’arnaque écolo en passant par les extraterrestres


Prof. Luca Marini,
Professeur de droit international à l’université de Rome La Sapienza
Fondateur du CIEB (Comitato Internazionale per l’Etica della Biomedicina)

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Les liens sont de moi.

Des aveux, des confessions, des interceptions et des documents, y compris des documents officiels, émergent quotidiennement, confirmant l’artificialité de l’urgence Covid et l’instrumentalisation de la « campagne de vaccination » scélérate associée, toutes deux conçues et mises en œuvre dans le but de légitimer l’introduction de systèmes numérisés de contrôle social.

En même temps, les données sur la surmortalité en Italie, qui se réfèrent aux années 2021 et 2022, montrent une augmentation de 10% par rapport à la moyenne des années 2015-2019 , ce qui jetterait une ombre sur l’avenir structurel de la société italienne si tous les gouvernements récents n’avaient favorisé l’entrée d’immigrants non vaccinés dans le but de ralentir le déclin démographique du pays, brouillant – et pas qu’un peu – les statistiques sur la surmortalité et ses causes – mais ce n’est là qu’une coïncidence. D’ailleurs, l’Institut national des statistiques lui-même attribue les causes de cette surmortalité au changement climatique.

Face à une telle quantité de faits de ce type, il est étonnant que la justice n’ait pas encore ouvert d’enquête – ce qui suffirait à entamer une réflexion sur le degré d’autonomie des magistrats et leur mode de sélection – et que l’ensemble de la classe politique, hier encore engagée à soutenir les lockdowns et autres mesures restrictives inutiles et néfastes pour les individus et la collectivité, se retranche aujourd’hui derrière de stériles commissions d’enquête parlementaires.

Il est encore plus étonnant que (presque) tous les médias s’obstinent à garder le silence ou, pire, à semer la confusion dans l’opinion publique, manifestement dans le but de poursuivre un double résultat

  • d’une part, pousser les citoyens à croire que la prétendue pandémie a constitué un événement imprévisible et exceptionnel, de nature à justifier des mesures tout aussi imprévisibles et exceptionnelles, et que toute forme d’analyse critique des mesures ainsi mises en place, ainsi que toute récrimination de la gestion globale de l’urgence sanitaire, est inutile ou nuisible ;
  • d’autre part, alimenter le soupçon que ceux qui fournissent des informations autres que les informations « officielles » sur l’origine du virus Sars-Cov-2 et sur la gestion du Covid font partie d’un complot visant à délégitimer l’action des pouvoirs publics.

Mais le rôle des médias ne s’arrête pas là et confirme chaque jour davantage l’appartenance organique de ceux-ci au système de pouvoir qui œuvre à imposer, de manière désormais manifeste, des stratégies d’assujettissement de l’ensemble de la population mondiale.

En effet, il est indéniable qu’au fur et à mesure de la prise de conscience collective de certains faits (1. que le Covid n’était pas plus mortel qu’une grippe normale ; qu’il aurait pu être soigné avec des médicaments déjà connus ; 2. que le soi-disant vaccin n’est rien d’autre qu’une thérapie génique expérimentale capable de produire des effets indésirables graves et parfois mortels, et potentiellement capable de modifier l’ADN; 3. que la plupart des hauts responsables politiques et sanitaires étaient au courant de tout cela), les médias ont jugé bon de détourner l’attention du public vers de nouvelles situations de crise – de l’eau à la guerre, de l’environnement à l’énergie – selon une méthode d’urgence [qu’on peut qualifier] de « biopandemisme ».

Cette méthode permet aux gouvernants d’assimiler les causes et les effets, les problèmes et les solutions, les maux et les remèdes, en réduisant les différentes perspectives possibles à une seule et en leur donnant une réponse univoque, à accepter de manière acritique « coûte que coûte ». À titre d’exemple, il suffit de penser au soi-disant changement climatique, imputé par la science « officielle » et les médias mainstream exclusivement au « réchauffement de la planète » résultant des émissions de dioxyde de carbone produites par les activités humaines, sans tenir compte du fait que la Terre subit des variations climatiques cycliques depuis des millions d’années, également dues à des facteurs solaires et astronomiques, et que l’influence de l’homme sur l’évolution actuelle des températures est encore scientifiquement controversée, étant donné que cette évolution a commencé il y a 15 000 ans, quand la population humaine était plutôt restreinte et que les combustibles fossiles n’étaient pas la principale source d’énergie.

Face au « changement climatique », les remèdes proposés relèvent de diktats sanitaires, alimentaires, sexuels et démographiques : de la « performance » énergétique des bâtiments, sans laquelle ils ne peuvent plus être vendus ou loués et qui vide de fait le droit de propriété de son contenu, à la « ville à quinze minutes » [15 mn cities, cf. benoit-et-moi.fr/2020/2023/02/08/le-forum-de-davos-ii/] , où il sera difficile de sortir du périmètre de son quartier sans autorisation spéciale, au risque de se voir infliger une amende ou de voir sa voiture électrique désactivée à distance, symbole de la transition écologique tant proclamée ; aux projets de réduction de la natalité et des animaux domestiques, ces derniers étant coupables, avec les bébés, de produire trop de CO2 et donc de ne pas être écologiquement durables.

Pour donner un autre exemple, il suffit de penser au must de l’exploration spatiale et de la colonisation d’autres planètes, que la science « officielle » et les médias mainstream (à commencer par Hollywood) proposent depuis longtemps comme alternative à l’extinction de « l’être humain en tant que race » et qui, en décembre 2020 – donc en pleine urgence sanitaire, mais ce n’est qu’une coïncidence – a trouvé un nouvel élan dans les déclarations de l’ancien directeur du programme israélien de défense spatiale, selon lesquelles les extraterrestres non seulement existent, mais sont depuis longtemps en contact avec certaines personnalités des États-Unis d’Amérique et mènent des expériences scientifiques en collaboration avec les Américains, tant sur Terre que sur Mars (sic !). [cf. parismatch.com…les-revelations-choc-d-un-general-israelien, ndt]

D’autres diktats, comme la révolution biomédicale et la transition écolo-alimentaire, sont en rapport avec l’exploration et à la colonisation de l’espace :

  • la première parce qu’elle vise à détourner le rôle de la médecine et des soins de santé vers des approches supposées prédictives et préventives basées sur l’utilisation de technologies convergentes (nanotechnologies, bio-robotique, neurosciences, biologie de synthèse, etc. ) capable de modifier l’identité psychophysique de l’être humain, comme dans le cas du « vaccin anti-covid »;
  • la seconde parce qu’elle vise à fournir des « nouveaux aliments » (OGM, farines d’insectes, viandes, poissons et lait clonés ou synthétiques, etc.) qui, pour certains, constitueraient la seule source durable d’alimentation, tout en s’inscrivant dans le sens anglo-saxon de la « food security », fondée sur la quantité et non la qualité des aliments ;
  • les deux parce qu’elles sont apparemment en mesure d’assurer que l’amélioration humaine qui, d’une part, pourrait ouvrir la voie à la conquête de mondes lointains, d’autre part, conduira inévitablement à une véritable révolution anthropologique à travers l’affirmation de modèles post-humains et transhumains.

Il est aisé de constater que les diktats en question, élaborés par les élites financières et exécutés par des gouvernements nationaux complaisants, exigent des renoncements et des sacrifices.

En effet, pour en rester au dernier exemple cité, il est évident que la course à l’espace – accélérée par les conséquences qu’une éventuelle escalade nucléaire du conflit en Ukraine aurait sur l’habitat humain – ne sera pas ouverte à tous, mais seulement à ceux qui auront les « crédits » nécessaires, selon le système de « récompense » validé par le Covid à travers le Green Pass. En d’autres termes, seuls ceux qui obéissent auront le salut, ce qui signifie accepter de manière acritique un transhumanisme fondé sur l’administration forcée de médicaments expérimentaux et l’imposition de sources de protéines que l’organisme humain ne peut assimiler de manière systématique, ou, pire encore, obéir à un fidéisme techno-scientifique qui véhicule des messages tels que « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » .

Si les citoyens ne contrent pas suffisamment cette dérive, l’étape suivante et ultime pourrait être la stérilisation de masse, l’euthanasie d’État, le contrôle de l’esprit humain : ce que certains appellent le « Great Reset » et qui n’est autre que la nouvelle normalité du monde post-covid, d’ailleurs largement anticipée par la fiction (un exemple pour tous : La Peste écarlate de Jack London, publié en 1912) et le cinéma (un exemple pour tous : le film « 2022 : I Sopravissuti » [en français Soleil Vert, ndt] sorti en 1973).

Et il est presque superflu de mentionner que la révision du Règlement sanitaire international et la négociation du « Traité de Prévention des pandémies », menées au sein de l’OMS, vont déjà dans le sens du « Great Reset ».

Alors que certains semblent s’adapter à la nouvelle donne – soit par ignorance, soit par lâcheté, soit par connivence – le CIEB assure qu’il poursuivra son action pour promouvoir un débat ouvert, transparent et scientifiquement fondé sur ces questions, afin de remettre les principes généraux de la bioéthique et du droit biologique au centre des décisions politiques et de contribuer ainsi à la sauvegarde de la dignité et des droits fondamentaux de l’être humain au regard des applications de la biomédecine.

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