En plus de vénérer Benoît XVI (ce qui pour moi équivaut pratiquement à un passeport], Benedetta De Vito a des intuitions fulgurantes qu’elle traduit de façon très personnelle, sans peur de s’exposer, avec un style mêlant poésie, imagination et réalisme, truffé de références autobiographiques. En voici un bel exemple (voir aussi: Les trois boutons de Saint Georges de Benedetta de Vito):

Bergoglio est pape, mais d’une « église quinze minutes »

Benedetta De Vito
Stilum Curiae
11 juillet 2023

Oh oui bien sûr, maintenant j’ai compris : messer Bergoglio est Pape, certes, mais pas de la Sainte Eglise Catholique et Apostolique (qui figure sur ses oripeaux) mais d’une nouvelle religion hybride, je dirais à moteur électrique, d’un vert très livide, qui accueille et bénit le péché, surtout s’il est arc-en-ciel, et qui déteste le catholicisme, le latin, le grégorien, la Tradition, la messe romaine et ceux qui la représentent.

François et Monsieur le fils (Soros)

La preuve en est que les cardinaux des « dubia » et le doux cardinal Zen n’ont jamais été reçus au Vatican, alors que les bras ouverts ont été tendus à tous les mondialistes (pour ne pas dire plus) qui ont levé leurs petites mains pour prendre un selfie avec leur aumônier tout de blanc vêtu.

Oui, une « religion-15-minutes », en blue-jean et étole arc-en-ciel, pleine de bonjour, bon dimanche, bonne semaine.

Le voilà, en direct de Sainte Marthe (car, je le répète, il n’habite pas les appartements papaux…), le pape de la nouvelle église : celui qui appelle la Sainte Mère « femme de la rue », celui qui dit de Jésus qu’il était « sale » et qui change les mots sacrés de la prière que le Seigneur nous a enseignée (un blasphème, comme l’a écrit un lecteur qui m’est très cher…). Celui qui ne confirme jamais dans la foi. Qui insinue plutôt des doutes et des peurs et appelle le sérum génétique fabriqué à partir de cellules de bébés avortés, torturés et assassinés un geste d’amour.

Enfin une parole claire sur l’Église ! Bergoglio est « pape », mais il n’est pas le pontife catholique car il n’est tout simplement pas catholique. Et c’est pourquoi j’ai raison, moi aussi, quand je dis que le dernier pontife de la Sainte Église romaine a été mon doux Benoît XVI…

J’ai raison moi, et ceux qui se déchirent les vêtements depuis des mois pour défendre le pape Bergoglio ont eux aussi raison ! Pape, il l’est, mais de la nouvelle église du tucho besame mucho, des religieuses pro-homosexuelles et de l’église arc-en-ciel, des évêques qui ont cessé d’inviter les homosexuels à ne pas pécher, mais qui, au contraire, leur disent de continuer dans cette voie, en mettant leur âme en très grand danger et sans rapporter ce qui est arrivé à Sodome et Gomorrhe….

Et donc moi, je quitte volontiers cette étrange église et, gardant mon Benoît XVI dans mon cœur, je reste sur le Calvaire, sous la Croix du Christ, là où le mal est le mal pour l’éternité et où m’attend, dans la Communion des Saints, Saint Benoît, qu’on célèbre demain (bien que je la célèbre encore le 21 mars).

Pour terminer, trois photos de la nouvelle église.

Voici les photos (ndt)

La première : voilà Tucho Fernandez, bras dessus, bras dessous avec un « iel », en parfaite harmonie avec l’étole arc-en-ciel qu’il porte en bandoulière sur son épaule gauche [en fait, droite…].

Encore Tucho avec le Saint Rosaire porté en collier (ce que ma grand-mère Lisetta m’interdisait dans mon enfance), vêtu d’un col roulé gris dans une posture que je qualifierais de provocante, très soixante-huitarde, qui parle sans dire un mot.

Enfin, Bergoglio et Tucho, amis et sociétaires de la révolution arc-en-ciel, et entre eux un portrait. Je découvre facilement qu’il s’agit de saint François Borgia, un jésuite (et eux deux ses beaux fils), et, comme je l’ai toujours pensé, le saint qui a donné son nom à l’habitant de Santa Marta. Je me souviens m’en être rendu compte, sans l’ombre d’un doute, un jour à la Grégorienne. En entrant, en haut à gauche, deux noms se détachaient : Ignace et François Borgia.

Je souris en moi-même, pleine d’espoir, car on aura beau en inventer de toutes sortes, de cuit, cru, gratiné, à la vapeur, à la sauce barbecue, il sait bien que le Seigneur rétablira les choses et que, malgré les intrigues, les blasphèmes et les idioties, le Cœur Immaculé de Marie triomphera. Car l’Église appartient au Seigneur et personne ne peut la saccager ! Elle se relèvera, la Sainte Église catholique, je ne sais pas comment, mais elle se relèvera, avec le Christ-Roi.

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