Un mail adressé aux journalistes accrédités auprès du Saint-Siège indique que toutes les procédures du synode sont protégées par le Secret pontifical, Les participants feront auparavant une retraite dans une abbaye bénédictine proche de Rome, prêchée par un dominicain très médiatique et très pro-gay, Timothy Radclife [1] . C’est cela, l’Eglise ouverte. Et la parésie version François.

Encore plus de censure au synode

LE SYNODE SUR LA SYNODALITÉ ET LES MODALITÉS D’INFLUENCE

Giuseppe Nardi
katholisches.info/2023/09/11/noch-mehr-zensur-bei-der-synode/
11 septembre 2023

Les membres du prochain synode sur la synodalité participeront auparavant à une retraite à l’abbaye bénédictine de Farfa.
Pour y être « mis au pas » ?

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Dans un mail adressé aux journalistes accrédités auprès du Saint-Siège pour le prochain synode sur la synodalité, il est indiqué, entre autres, que toutes les procédures du synode sont protégées par le Secretum pontificium, une obligation de secret très stricte.

Pour cette raison, il ne sera plus possible d’accéder directement aux membres du Synode. Quiconque souhaiterait s’entretenir avec un participant au synode devrait d’abord s’adresser au secrétariat du synode.

Bien qu’il ne soit pas explicitement fait mention d’une obligation d’autorisation, la restriction d’accès revient précisément à cela.

Si, jusqu’à la démission du pape Benoît XVI, l’accès aux synodes était largement ouvert aux journalistes, la situation a radicalement changé avec le pontificat « ouvert » du pape François.

Depuis lors, les synodes se déroulent à huis clos « pour garantir la liberté de parole », selon la raison officielle. En réalité, cela permet de contrôler l’information destinée au public. Certes, depuis lors, une conférence de presse quotidienne a lieu, ce qui semble une bonne chose à première vue, mais elle sert en réalité à orienter l’opinion. Lors de ces conférences de presse, les journalistes ne peuvent poser des questions qu’à certains membres du Synode qui se trouvent sur la même ligne que Sainte Marthe. Selon le mail, lors du prochain Synode, l’accès aux participants sera encore plus limité.

Le mail indique également qu’avant le début du synode, les participants seront conduits à l’abbaye de Farfa. Ils y feront une retraite du 30 septembre au 3 octobre pour se préparer au synode.

Cette retraite de préparation au synode est dirigée par nul autre que Timothy Radclife [1], célèbre propagandiste britannique de l’homosexualité et ancien Maître général de l’ordre dominicain, et par Maria Ignazia Angelini, abbesse bénédictine bien connectée dans les milieux progressistes.

Fondée à la fin du VIe siècle, l’abbaye bénédictine de Farfa se trouve près de la petite ville de montagne de Fara in Sabina dans les Apennins, à environ 60 kilomètres au nord-est de Rome. Farfa est aujourd’hui un prieuré de l’abbaye bénédictine romaine de Saint-Paul-hors-les-Murs.

On peut s’attendre à ce que lors de cette retraite, le secret pontifical soit rappelé avec insistance aux membres du Synode.

La violation est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à l’excommunication, en fonction de la gravité de l’acte et des dommages qu’il a causés.

(1) A propos de Timothy Radcliffe

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